L'Union syndicale solidaire, une organisation française, est depuis lundi dernier à Alger. Répondant à une invitation du (Snapap), la visite de ce syndicat français représentant une confédération (comprenant des confédérations de plusieurs secteurs tels que l'éducation, la santé, les finances, les impôts, les postes et télécommunications...) intervient en signe “de soutien et de solidarité avec les syndicats autonomes en Algérie”. C'est ce qu'a expliqué hier, le chargé de la communication du Snapap, Mohamed Hadjilani, qui a pris part à une rencontre organisée lundi dernier entre son syndicat et la délégation du syndicat français. Conduite par Mme Annick Coupé, la délégation de l'union syndicale solidaire composée de sept membres a eu à s'entretenir avec l'organisation de Rachid Malaoui sur la situation des syndicats autonomes en Algérie. C'est ainsi qu'elle a eu a écouter un exposé exhaustif sur “les verrouillages de l'activité syndicale, les poursuites judiciaires contre les syndicats autonomes suite aux plaintes déposées par l'administration dès l'enclenchement d'un mouvement de grève, ainsi que la violation des conventions internationales de l'OIT, la 87 et la 135 relatives à la liberté de l'exercice syndical et à la protection des syndicats”, indiquera Hadjilani. Il a été également question, selon notre interlocuteur, du pacte économique et social. “Les syndicats autonomes malgré leur représentativité ont été exclus de la conclusion de ce pacte qui n'a aucun rapport avec les travailleurs”, note notre interlocuteur. Cette rencontre avec le syndicat français servira, en fait, de base à des actions syndicales communes lorsqu'il s'agira d'exprimer une future solidarité intersyndicale. Après sa rencontre avec le Snapap, ce syndicat français devrait rencontrer également le Cnapest, des syndicats de l'éducation, ceux de la santé et des pompiers. La visite de cette organisation syndicale française intervient suite à celles déjà effectuées par un syndicat espagnol à l'invitation du Snapap. NADIA MELLAL