L'éradication des bidonvilles et des marchés anarchiques dans la capitale, qui a pourtant permis de récupérer et de réhabiliter plusieurs sites, ne semble pas s'inscrire dans un calendrier comme prévu par les pouvoirs publics. À Aïn Naâdja, plus exactement au niveau de la Cité Cnep, un bidonville fait office d'un sinistre décor qui s'ajoute au marché anarchique où toutes sortes de détritus sont jetés et laissés par les commerçants ambulants. Au-delà de la dégradation de l'environnement avec notamment le risque de prolifération de maladies, le cadre de vie dans cette cité est sérieusement remis en cause par cet état de fait. Un vrai point noir que les habitants ne cessent de dénoncer.