Le document note que près de 900 entreprises sont destructurées financièrement. Plus de 70% des EPE (dont l'actionnaire est représenté par le MPPI) sont une situation financière structurée. C'est ce qui ressort d'un rapport provisoire sur l'évaluation des réformes économiques. Sur les 1 255 EPE, seules 365 d'entre elles ont un actif net supérieur au quart de leur capital social et une trésorerie supérieure à un mois du chiffre d'affaires. Ces entreprises sont considérées comme viables. 628 EPE ont un actif net inférieur au quart de leur capital social et leur trésorerie souvent négative ne leur permet pas de couvrir un mois du chiffre d'affaires. La possibilité de leur redressement est fortement compromise. Selon le document, ce sont les problèmes de financement de l'exploitation qui sont à la base des difficultés des EPE puisque les dettes à court terme représentent les deux tiers de leur endettement. Le document relève que ces EPE pèsent aujourd'hui pour moins de 10% de la valeur ajoutée totale de l'économie nationale. Alors que leur part dans le PNB n'est plus que de 8,5%. En termes d'emploi, les EPE font travailler environ 335 000 salariés sur près de 710 000 dans l'ensemble du secteur économique public (EPE, secteur de l'énergie et des hydrocarbures, EPIC). La plupart des autres indicateurs économiques, chiffre d‘affaires, rentabilité, emploi… régressent d‘année en année, note le document. “Tant que les problèmes structurels qui affectent les EPE ne sont pas résolus, la tendance ira inéluctablement vers la disparition à terme de ces entreprises”, avertissent les rédacteurs. M. R.