L'usage des technologies de l'information et de la communication n'a pas atteint le niveau escompté pour des raisons que les responsables du secteur imputent à la cherté des prestations de service et à certaines contraintes techniques. Pour se convaincre du retard dans le domaine, il est pris en compte l'indice de raccordement à Internet. Mesuré par la proportion des foyers raccordés, celui-ci ne représente que 0,28 %, soit l'équivalent de 535 abonnés à l'ADSL, localisés pour l'essentiel au chef-lieu de wilaya. Cette situation est aussi due à l'absence du réseau de fibre optique dans un grand nombre de localités de la wilaya, freinant de ce fait la diffusion des supports des télécommunications. À ce rythme, la fracture numérique risque de durer longtemps, retardant par la même occasion l'évolution vers l'intégration à la société de l'information. De l'évolution de cette dernière dépend le développement de la société des connaissances qui est une société de partage du savoir où que l'on soit et à partir de n'importe quel endroit du globe. Car, l'information est considérée comme la base de toute politique de développement et où le citoyen constitue le centre d'intérêt. L'autre remarque inspirée par l'examen des statistiques du secteur est celle relative au réseau filaire qui, ces dernières années, n'a pas connu la même dynamique que celle des réseaux de téléphonie mobile. Même si le réseau filaire n'a pas enregistré d'évolution du fait de la concurrence, celui-ci compte quelque 480 523 abonnés, représentant un taux de pénétration de 6,67 %. Pour se mettre au diapason des nouvelles technologies de l'information et de la communication, les autorités de la wilaya ont lancé un programme de rattrapage consistant à se doter d'un site Web et commencer à connecter les différentes directions techniques. M. EL-BEY