Si la baptisation d'une rue relève des autorités locales, la préservation du nom qu'elle porte l'est davantage. À Boudouaou, cela ne semble pas être le cas. C'est du moins la question que se pose la famille d'Oubahi Hocine, tombé au champ d'honneur en 1957 lors de la célèbre bataille de djebel Bouzegza. La plaque portant le nom de ce chahid a été enlevée par un particulier parce qu'elle était collée au mur de sa villa. Aucune réaction de la part des élus locaux devant les réclamations de la famille du martyr pour rétablir les choses et protéger un symbole de la Révolution !