Les habitants des 68-Logements, à haï El Gharbi, les élèves du lycée Khaled-Ibn-El Walid et de l'école moyenne Omar-Ibn-El Aziz, les commerçants de la rue Bouda et les usagers de la route, transporteurs et automobilistes, vivent, depuis des mois, au rythme de nuées de poussières émanant des différents chantiers. Les travaux sur ce tronçon ont été entamés depuis plus d'une année, mais leur fin ne veut, hélas, pas arriver. Les riverains de la rue commerciale du quartier Touat suffoquent alors que les responsables du lycée ont été contraints de fermer le portail afin d'éviter à leur élèves des accidents. Les commerçants, par contre, évoquent la quantité considérable de poussière au quotidien, leur causant des désagréments multiples. À l'exemple du gérant d'une pizzeria qui est obligé d'ajouter une bâche en plastique à son comptoir pour prémunir sa marchandise de la poussière. Un jeune, qui travaille dans un taxiphone, confie : “On dirait que la poussière ne veut plus nous quitter.” Alors qu'un chauffeur de taxi rétorque avec une pincée d'humour : “Ces travaux ressemblent bien aux films brésiliens que diffuse l'ENTV ; on attend avec impatience le dernier épisode qui n'arrive jamais.” Ainsi vont les travaux au niveau de la rue commerciale de la ville d'Adrar qui se voit enlaidie par les multiples transformations qui n'augurent rien de bon. L. Ammour