Constitué principalement d'habitations et de commerces très anciens, dans un état vétuste menaçant ruine, le noyau de l'ex-centre-ville d'Oum El Bouaghi, avenue du 1er Novembre, risque de ne pas bénéficier d'une opération d'aménagement en vue de sa réhabilitation. La raison réside dans la nature juridique des propriétés, commerces et habitation, appartenant aux privés et constitués d'héritages dans l'indivision. La partie nécessitant les actions d'aménagement concerne six “centres héritiers” au total et des commerçants propriétaires de fonds de commerce datant de plusieurs décennies, d'où la complexité de la situation. L'opération revêtement des trottoirs, entamée par la municipalité dans divers lieux a nourri pourtant l'espoir chez les commerçants et habitants de cette zone qui semble faire les frais d'une incohérence totale avec l'expansion de la ville allant crescendo vers le sud. Pour rappel, l'initiative de la réflexion pour la réhabilitation de l'ex-centre-ville d'Oum El Bouaghi a vu le jour au niveau de la Dlep et de l'OPGI qui ont sollicité les propriétaires des commerces localisés le long de l'avenue du 1er-Novembre pour réunir les conditions nécessaires à la concrétisation de ce projet. Cependant, une opération de sensibilisation demeure nécessaire pour remettre sur les rails cet important projet, la société civile étant interpellée à y participer. K. Messaâd