Boumerdès Plus de 183 tonnes de produits saisis Plus de 385 interventions ont été effectuées par les services de contrôle des prix et de la concurrence de la wilaya de Boumerdès durant le premier trimestre de l'année en cours, nous a affirmé Mme Ababsa, responsable du service chargé des opérations de contrôle. Selon cette responsable, plus de 199 infractions ont été établies et plus de 155 procès verbaux rédigés, alors que les fermetures administratives ont concerné plus de 17 commerces ou établissements. Plus de 183,3 tonnes de produits ont été saisies d'une valeur estimée à 36 milliards de centimes, a indiqué Mme Ababsa qui a par ailleurs affirmé que dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire, ses services ont dû fermer un abattoir avicole à Khemis El Kechna pour défaut d'hygiène et procédé à l'établissement de 57 infractions. Les mêmes services ont saisi plus de 2 715 kg de viande blanche et fermé plus de 15 magasins de vente, alors que les poursuites judiciaires ont concerné 47 commerçants. Pour ce qui est des prestations de services, la DCP a enregistré 43 interventions, établi 30 infractions, fermé 3 magasins et entamé des poursuites judiciaires à l'encontre de 23 autres commerçants. Au niveau des marchés hebdomadaires, il a été enregistré 8 infractions et plus de 7 PV établis alors qu'un abattoir avicole a été fermé pour défaut d'étiquetage et d'hygiène. Pour ce qui est de la qualité, de nombreux prélèvements ont été effectués et donné lieu à l'établissement de PV d'infractions alors que d'autres seront poursuivis en justice. Par ailleurs, la DCP de Boumerdès compte intensifier ses opérations de contrôle dans les jours qui viennent, notamment au niveau des communes côtières. M. T. Importation d'alcool Les fabricants de parfum de Blida dénoncent Plus de 80 travailleurs de la société vague de fraîcheur risquent de se retrouver au chômage si l'Etat n'intervient pas pour mettre un terme au monopole de l'importation d'alcool que détient la régie au niveau du ministère des finances chargée d'importer exclusivement cette matière essentielle aux fabricants de parfum. En effet, ces derniers souffrent depuis des années en silence à cause du prix fixé par la régie. Certains ont fini par mettre la clef sous le paillasson. D'autres, dont la société Vague de fraîcheur, se battent pour maintenir leur usine à cause de cette loi relative à l'importation de l'alcool. “Ce n'est pas la concurrence des étrangers qui nous fait peur, mais c'est le prix exorbitant de l'alcool sur le marché qui nous oblige à fermer boutique”, nous dit-on. M. Moula Mustapha, patron de la société Vague de fraîcheur, lors d'une conférence de presse, a indiqué que cette situation va contre les directives du président de la République, qui vont dans le sens de faciliter et d'avantager les producteurs locaux, créateurs de richesse et d'emplois. Et d'ajouter : “J'ai envoyé plusieurs requêtes aux ministères de l'Energie, de l'Intérieur, du Commerce et des Finances qui détient le monopole par le biais de la régie qui gère cette opération d'importation d'alcool. Ils m'ont donné leur accord en se montrant compréhensifs, à l'exception du ministère des Finances qui reste intransigeant dans cette affaire.” Aujourd'hui, la société Vague de fraîcheur, qui fabrique plus de 80 produits cosmétiques, se trouve en difficulté pour couvrir toutes les charges. Et la régie qui détient le monopole continue d'augmenter le prix de cette matière première. K. Fawzi