L'Algérie signera le 9 juin prochain à Alger un accord de partenariat avec les Etats-Unis dans le domaine du nucléaire. Une délégation américaine, composée d'experts des centres de recherche à leur tête un représentant du secteur de l'énergie, viendra à cette date pour la signature de cet accord au siège du ministère de l'Energie et des Mines. Ces chercheurs auront à visiter les installations algériennes spécialisées dans ce domaine. Des échanges d'expériences et de savoir-faire sont également prévus conformément à ce partenariat. Mieux, des programmes et des thèmes de recherche dans le nucléaire, demandés par les experts de l'énergie atomique nationaux, seront développés en Algérie en collaboration avec leurs confrères américains. Les spécialistes algériens séjourneront prochainement, pour leur part, aux Etats-Unis afin de visiter les laboratoires américains et entamer des travaux ensemble. Cette décision a été prise, rappelle-t-on, à l'issue de la récente rencontre aux USA entre le ministre de l'Energie et des Mines, le Dr Chakib Khelil, et son homologue américain. L'information a été annoncée hier par le ministre de l'Energie en marge de la séance d'ouverture des plis des offres techniques pour les projets de dessalement de l'eau de mer d'Oued Sebt, à Tipasa, et de Macta à Oran. Sur un autre registre, le ministre a évoqué l'épineux problème du réchauffement de la planète provoqué par les activités de l'homme. La production du pétrole, du charbon… dégage, expliquera-t-il, le gaz carbonique CO2. D'où la nécessité, affirmera-t-il, de déconnecter le développement économique du réchauffement de la terre. Des solutions ont été d'ores identifiées telles que le stockage du CO2. L'Algérie assure, d'après Chakib Khelil, l'extraction du gaz naturel sans émission du CO2. Il a encouragé aussi l'utilisation des énergies renouvelables dont une rencontre à ce propos est prévue pour le mois de juin prochain. B. K.