La refondation de la coopération industrielle et énergétique pour le développement des pays du Sud est devenue “une nécessité face aux défis de la globalisation”, ont affirmé hier à Rabat des experts et participants à une conférence internationale sur la coopération Sud-Sud. Cette conférence d'experts et de représentants d'organismes régionaux et onusiens de développement (CEA, Pnud, Onudi, Badea, Isesco), ainsi que des pays membres de l'Organisation arabe pour le développement industriel et minier (Oadim), dont l'Algérie est axée sur l'accélération de la coopération Sud-Sud dans les secteurs de l'industrie et de l'énergie. Pour le directeur général de l'Oadim, Mohamed Benyoussef, “le développement industriel est devenu le pivot de la politique de la relance économique des pays du Sud”, estimant que les pays en développement doivent “mettre en place une vision commune pour dépasser les contraintes de la mondialisation”. L'Organisation arabe pour le développement industriel et minier a mis en place une stratégie de développement industriel, approuvée par le Sommet arabe d'Alger (mars 2005) à travers l'exécution de 15 programmes de développement pour les dix prochaines années.