Le meneur de jeu sochalien Karim Ziani, qui vient de remporter de haute lutte la Coupe de France avec le FC Sochaux au détriment de l'Olympique de Marseille (2-1), est une vedette très convoitée en France et aux quatre coins de l'Europe, ce qui était prévisible en fait. Accosté par nos soins dans l'avion qui transportait l'équipe nationale algérienne au Cap-Vert, Ziani s'est montré plutôt malin comme sur un terrain de football puisqu'il a été très évasif lorsqu'on lui a rappelé que son ex-coach, qui le vénère, Alain Perrin, a quitté Sochaux pour l'Olympique Lyonnais et que cela lui plaisait de l'avoir dans sa nouvelle équipe. “C'est vrai que M. Perrin a beaucoup d'estime pour moi et que de mon côté, j'ai beaucoup de respect pour lui, mais en football, comme dans la vie, chacun défend ses propres intérêts”, dit Ziani. “Pour le moment, j'ai reçu plusieurs offres et il ne faut surtout pas se presser pour prendre une décision hâtive”, dit encore la nouvelle coqueluche du football français et… algérien. Pourtant, aux dernières nouvelles, le champion d'Allemagne, Stuttgart, lui aurait offert un contrat en or, mais l'on sait qu'en France, deux clubs bien huppés s'intéressent à lui, soit le champion de France, l'Olympique Lyonnais qui compte sur l'influence de son nouvelle entraîneur Alain Perrin qui a couvé Ziani à Sochaux, et l'Olympique de Marseille, finaliste malheureux de la Coupe de France et qualifié, tout de même, à la prochaine Ligue des champions, un événement que le club phocéen n'a pas connu depuis plusieurs années. “Rien n'a été décidé jusque-là et je prendrai une décision finale d'ici quelques jours”, se contente de dire Ziani, même si des rumeurs le placent déjà du côté de la Cannebière, où un duo Ziani-Nasri constitue le rêve fou de milliers de Marseillais. M. H.