Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a effectué, jeudi dernier, une visite à l'Ecole de formation en techniques de gestion (EFTG), afin de lancer une formation baptisée Force 2 et d'encourager les responsables de l'établissement pour les efforts consentis dans le domaine de l'entreprenariat. En effet, dans le cadre des activités menées par le Centre de conseil à la création d'entreprises (CCE), qui relève de cette école, et en collaboration avec British Petroleum (BP), un programme de formation pour des jeunes, porteurs de projets de création d'entreprise dans le domaine de la protection de l'environnement, a été mis en place. Ceci avec le concours des ministères de la Formation et de l'Enseignement professionnels, des PME/PMI et de l'Artisanat et de l'Ansej. Financée par BP, cette formation concerne 24 diplômés dans le domaine de l'environnement. Ils ont été sélectionnés parmi 190 candidats, dans cinq wilayas différentes, à savoir, Alger, Blida, Djelfa, Tlemcen et Sidi Bel-Abbès. Le but de la formation, qui durera un mois, est de fournir une assistance à la création d'entreprises. Ils apprendront également à confectionner des études de projets conformes à la réglementation bancaire. Et ce, dans le but de les présenter lors d'une rencontre “entrepreneurs-banquiers”, qui aura lieu en fin de formation. Cette initiative est la deuxième dans son genre. L'an dernier, la formation Force 1 qui comptait 20 promoteurs a permis, après un mois, la création de 7 entreprises qui ont généré 28 emplois, tandis que 5 autres entreprises sont en cours d'installation. En présence du P-DG de BP et du secrétaire général du ministère de l'Environnement, M. Khaldi a salué cette initiative innovante en précisant qu'“elle s'inscrit dans le plan de route, mis en place après la tenue des assises de la formation professionnelle, et qui prévoit de former les jeunes dans des domaines jusque-là oubliés tels que l'environnement afin de créer de l'emploi”. Il insistera sur “le fait de proposer des formations qui répondent aux besoins du marché du travail”. Amina Hadjiat