Près de 99 000 élèves, soit 13,67%, sont concernés par la deuxième session de l'examen sanctionnant le cycle de l'enseignement primaire (6e), qui aura lieu le 24 juin prochain. “Le taux de réussite à l'examen de fin de cycle de l'enseignement primaire (ex-6e), qui a eu lieu le 28 mai dernier, a doublé”, a déclaré M. Boubekeur Khaldi, secrétaire général du ministère de l'éducation nationale, lors de la conférence de presse tenue hier au siège du ministère de l'éducation. Il a indiqué que les élèves, qui obtiennent une moyenne égale ou supérieure à 5 sur 10 à l'issue de cet examen, accèdent à la 1re année de l'enseignement moyen. De leur côté, les élèves ayant une moyenne générale (moyenne annuelle de la 6e année + moyenne de l'examen) égale ou supérieure à 5 sur 10 accèdent également au palier supérieur. Les élèves recalés, auront une deuxième chance pour se rattraper. Ils bénéficieront, également, de cours supplémentaires et d'un soutien pédagogique entre les deux sessions. Cependant, le taux de réussite aux examens de fin de cycle primaire à l'échelle nationale a atteint 73,51% alors que le taux de passage en 1re année du cycle moyen s'élève à 86,33%. Le secrétaire général du ministère de l'Education nationale a annoncé que 535 603 élèves sur 728 595 candidats ont réussi à l'examen lors de la première session. Cependant, il a précisé que le nombre des élèves qui ont eu leur passage en 1re année de l'enseignement moyen est de l'ordre de 629 024 élèves, avant d'expliquer que 12,84% des élèves admis ont bénéficié du rachat sur la base du suivi continu de leur travail durant toute l'année scolaire. Signalons que le taux des lauréats de sexe masculin est de l'ordre de 50,09%, soit 268 281 élèves alors que 267 318 élèves de sexe féminin ont également réussi l'examen représentant ainsi un taux de 49,91% sur l'ensemble des candidats admis. Le meilleur taux de réussite à l'échelle nationale a été enregistré dans la wilaya de Saïda avec 90,99%, suivie de la wilaya de Annaba avec 87,92% et 87,55% dans la wilaya de Guelma. En revanche, les taux les plus faibles ont été constatés dans les wilayas de Boumerdès et de Adrar, a indiqué M. Khaldi qui a souligné que des mesures spéciales seront prises pour améliorer le taux de réussite dans ces wilayas. “Cette amélioration des résultats comparés aux années précédentes est due aux méthodes modernes introduites dans le cadre de la réforme du système éducatif, notamment l'évaluation systématique des élèves et la formation des enseignants”, a-t-il affirmé. À ce propos, le ministère formera d'ici à 2015 environ 136 000 enseignants dans le cadre de la formation continue. Interrogé sur le fait que des élèves soient exempts de l'épreuve de français lors de cet examen, notre interlocuteur a déclaré que “l'élève ne peut être examiné dans une matière dont il n'a pas suivi des cours”. Une situation due au manque d'enseignants. Il a également assuré qu'un large programme de formation d'enseignants dans la langue de Molière est tracé tel que l'ouverture de filières de français dans toutes les universités du pays. Quant à la prise en charge des écoles primaires, Boubekeur Khaldi a indiqué, également, que l'Etat débloquera une enveloppe de 13 milliards de dinars, chaque année, aux communes pour l'aménagement, l'équipement et la restauration de ces établissements. Le représentant du ministère de l'éducation nationale a évoqué, par ailleurs, la possibilité d'introduire, dès la prochaine année scolaire, les épreuves de langues étrangères et d'informatique dans l'examen sanctionnant le cycle primaire. N. A.