Près de 20 entreprises ont déjà signé des contrats de performance environnementale, qui devraient se traduire par la réduction de la pollution générée par leurs activités. Par le biais de ces contrats, les industriels s'engagent à appliquer les clauses d'une politique environnementale mise en œuvre par le gouvernement. Hier, au siège du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, trois entreprises relevant des SGP textiles et cuirs, Cabelec et chimie-pharmacie, qui sont respectivement Medifil, Enpec et Gipec ont paraphé ce document qui leur enjoint de se conformer progressivement à cette politique. Parmi les actions qu'elles doivent entreprendre, il y a lieu de citer le recyclage et le traitement des eaux, la réduction des volumes de rejet, la valorisation des effluents pour ce qui est de Gipec, la mise en place d'une station de traitement des eaux usées industrielles, la récupération des batteries usées et la mise en place d'une installation de filtration des fumées issues du four de fusion de plomb en ce qui concerne l'Enpec ; mise en place du dispositif d'autocontrôle des rejets et d'autosurveillance des équipements antipollution pour Medifil. Par ailleurs, on saura, par le biais du président de la SGP chimie-pharmacie que plusieurs milliers de tonnes de médicaments périmés attendent d'être recyclés ou détruits. Ces trois entreprises ont également procédé à la signature de la charte de l'environnement, ce qui porte exactement le nombre de sociétés signataires au chiffre de 263, selon le ministre de l'Environnement, M. Chérif Rahmani, qui a parlé de l'entrée en fonction dans les prochains jours du Centre national des technologies propres (CNTP) mis en place récemment. Il a également fait savoir qu'un contrat liera prochainement le Conseil scientifique et le ministère de l'Environnement pour le financement des recherches dans le domaine de l'environnement. R. M.