Le premier responsable de la sûreté de la wilaya d'Alger, le commissaire divisionnaire Abdelmoumène Abderabi, a annoncé, hier à Alger, l'installation prochaine de près de 300 caméras de surveillance à Alger. Abderabi a indiqué à la presse, en marge de la sortie de la 7e promotion des agents de l'ordre public de l'Ecole de police de Kouba, que le projet est actuellement au niveau d'une commission spécialisée, ajoutant que les endroits où seront implantées les caméras ont été déjà choisis. Le commissaire divisionnaire a estimé toutefois que le nombre de caméras est appelé à “être revu à la hausse ou à la baisse, en fonction des moyens (financiers) alloués à cet effet”, précisant que ce type de matériel aidera la police à “limiter la criminalité”. M. Abderabi a exprimé des appréhensions quant à la maîtrise, par la police, de la petite criminalité telle que le vol, au moment, a-t-il dit, où “nous contrôlons à 100% la grande criminalité”. C'est l'une des raisons qui fait que la capitale sera renforcée par 5 000 autres policiers pour qu'elle en compte 20 000 agents de l'ordre public, a rappelé M. Abderabi. Evoquant le cas du jeune garçon Bouchlouh Yacine, dont le corps a été retrouvé dans un puits près de sa maison à Bab-Ezzouar, après près de 50 jours de sa disparition, M. Abderabi a expliqué que “l'hypothèse du kidnapping et de l'assassinat a été confirmée”, soulignant que “l'assassin sera puni tôt ou tard”. Il a toutefois rejeté les propos faisant état du retard accusé par la police dans la prise en charge de cette affaire, soutenant que les services de la Sûreté nationale ont fourni de “grands efforts”, notamment à l'intérieur du pays. M. Abderabi a déclaré néanmoins que les services de police ne disposent pas pour le moment de chiens renifleurs de corps humain, mais plutôt de chiens renifleurs de drogue et d'explosifs. Il y a lieu de rappeler que c'est le chien d'un particulier qui a retrouvé le jeune Yacine.