ACCIDENTS DE LA CIRCULATION À CONSTANTINE 7 MORTS ET 117 BLESSES EN UN MOIS Pas moins de 7 personnes ont trouvé la mort et 117 autres ont été blessées dans 119 accidents de la route survenus durant le mois de juin dernier, selon un bilan des services de la Gendarmerie nationale de Constantine. Le rapport en question fait état d'une hausse de 14 accidents par rapport au mois de mai dernier où aucun accident mortel n'a été enregistré. Ces accidents sont dus, essentiellement, à l'excès de vitesse, le refus de priorité et la négligence des piétons. Selon le même bilan, les éléments de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Constantine ont procédé aux retraits de 135 permis de conduire et la mise en fourrière de 118 voitures. Betina S. annaba la police traque les “chauffards” Décidée à mettre un terme à l'anarchie qui caractérise la circulation automobile à Annaba, la sûreté de wilaya a déployé un dispositif humain et matériel impressionnant à travers les principales artères de la ville. L'opération qui a coïncidé avec le début de la saison estivale a nécessité la mobilisation de quelque 800 agents dont la majeure partie sillonnent les entrées de la ville et les routes qui mènent aux plages. Les statistiques des activités de sécurité publique de la première quinzaine de juillet démontrent, on ne peut plus clairement, les résultats de cette initiative. Ainsi, ce sont plus de 5 000 véhicules et autant de personnes qui ont été contrôlés par les agents de l'ordre aux abords des routes. Ces derniers ont dû verbaliser 1 140 contrevenants au code de la route dont 90 se sont vu retirer le permis de conduire en plus d'amendes forfaitaires qui leur ont été infligées. L'effet dissuasif de ladite opération est atteint puisque l'on constate une régression notable du nombre d'accidents de la circulation au niveau du chef-lieu de wilaya. On enregistre malgré tout, 16 sinistres qui ont occasionné des blessures plus ou moins graves à 30 personnes. À noter que les chauffards qui sévissaient intra et extra muros à Annaba ont été à l'origine de plus de 150 accidents souvent meurtriers à pareille époque. Des efforts sont également déployés par les éléments de la sûreté publique pour organiser le stationnement des véhicules au centre-ville. De sévères mises en garde ont été signifiées à la plupart des gardiens improvisés qui en ont fait un commerce à hauteur du cours de la Révolution, en particulier. A. ALLIA