C'est un Benzekri serein que nous avons rencontré, pas du tout perturbé par la grève déclenchée par quelques éléments de son team. Dans cet entretien, l'entraîneur de la JSMB revient sur cet épisode, comme il nous parle de son avenir au sein du club. Liberté : Quel commentaire faites-vous après la grève déclenchée par quelques joueurs du club ? Benzekri : Ecoutez, notre travail de formation dérange et dérangera encore. Ce travail de formation basé sur le produit local inquiète nos détracteurs, surtout que ce travail commence à donner ses fruits. En ce qui me concerne, les gens connaissent mes principes et ce n'est pas aujourd'hui que je vais changer, moi je suis à Béjaïa pour bâtir un grand club. Pourquoi, selon vous, ces joueurs sont entrés en grève ? Ces joueurs sont en train de s'expliquer dans la rue. Hebri crie sur tous les toits que c'est la terre brûlée à la JSMB. Il y a rien de tout cela, ces joueurs sont en train de gérer leur fin de carrière, ça saute aux yeux. Le contrat signé dernièrement avec Sonatrach leur a ouvert l'appétit, ce qui explique tout ce remue-ménage. Je leur dis : la JSM Béjaïa n'est pas une vache à traire. Nous allons tenir une conférence de presse lundi ou mardi prochains pour détailler toute cette affaire. Ces derniers veulent carrément votre départ, ne sentez-vous pas que vous êtes encore une fois visé ? J'ai toujours été visé, c'est pas du tout la première fois, moi j'ai été toujours correct avec tout le monde. Je respecte et je suis respecté ici à Béjaïa, et ce ne sont pas ces joueurs en fin de carrière qui vont entamer ma détermination à poursuivre mon travail de formation. Cet épisode est désormais clos. La décision est prise donc, ces joueurs grévistes sont exclus du club ? Oui, sauf Belatrèche, Mouza et Dellaou qui sont quand même compétents, eux. Seriez-vous toujours à la tête de la JSM Béjaïa l'année prochaine ? Oui, je suis en train de finaliser un contrat de deux ans avec les dirigeants de la JSM Béjaïa. A. H.