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Oran : la sortie ratée de Bouteflika
On l'attendait sur les sujets brûlants
Publié dans Liberté le 13 - 04 - 2003

La guerre en Irak, la crise de Kabylie, le crash de Khalifa, le sort du gouvernement… Bouteflika est passé sans s'arrêter…
Très attendue, la sortie oranaise du président de la République aura laissé l'opinion publique nationale sur sa faim. Supputations, hypothèses et conjectures ont été émises sur l'importance et la destination du propos de Bouteflika, qui devait rompre à l'occasion le silence. Un silence assourdissant, tant la scène politique nationale bouillonne de faits qui l'interpellent en premier chef, alors que le feu prend chaque jour un peu plus en Irak sans que l'Algérie n'ait une voix au chapitre. Le président de la République qui est allé à la capitale de l'Ouest assister à la deuxième semaine scientifique nationale des universités, a préféré, pour une fois sans doute, s'en tenir à un ordre du jour réservé aux seuls initiés. Il s'est engouffré dans la brèche des sciences de la technologie pour éviter les sciences sociales, avec un thème aussi encombrant que la politique dans sa double version interne et externe.
A commencer par la crise de Kabylie qui frise son deuxième anniversaire, mais que le président a superbement ignorée, au moment où l'on glose sur d'éventuelles initiatives de nature à régler définitivement cette équation avant l'été. Donc motus sur la Kabylie et motus également sur ses intentions politiques à une année de la fin de son mandat.
Le Président n'a pas non plus parlé du dernier congrès du FLN qui a vu Ali Benflis couronné “roi” incontesté du FLN et virtuel concurrent pour le rendez-vous d'avril 2004, et bien sûr, pas un mot sur les rumeurs annonçant la démission ou le limogeage du gouvernement. Le crash à fragmentation du groupe Khalifa n'a pas trouvé non plus grâce aux yeux du Président, ne serait-ce que par une petite allusion. Hier, les Oranais avaient l'impression d'écouter un universitaire leur donner un cours sur “l'importance du développement scientifique” et la nécessité de suivre la voie des pays occidentaux. C'est dire que pour un discours de circonstance, Abdelaziz Bouteflika a été incontestablement excellent. Excellent aussi d'avoir éludé, sans état d'âme, les brûlantes questions de l'actualité nationale et internationale. Pas même une minute de silence à la mémoire des centaines de victimes du peuple irakien, à défaut d'en exprimer clairement la position de l'Algérie qui, pour beaucoup, est un chef-d'œuvre d'imprécision. Le discours de Bouteflika à Oran a été aussi surprenant que sa visite elle-même, annoncée à la dernière minute.
On l'attendait à l'Est et voilà qu'il atterrit à l'Ouest. Mais il faut dire que le Président est passé maître dans l'art du brouillage des pistes. Il parle quand on l'attend le moins. Et il observe un silence troublant dès lors qu'il se sait attendu. Il jongle allègrement entre l'overdose verbale et la réserve prolongée. C'est son style.
H. M.


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