Les romans et les livres d'histoire sont parmi les ouvrages les plus lus, durant l'été, estiment des professionnels du livre qui ont mis en valeur, mardi à Alger, l'engouement suscité par la lecture pendant cette saison. “Durant l'année, les gens achètent des livres en rapport avec leurs études ou leur profession, mais durant les vacances, ils préfèrent s'évader et lire des romans, des nouvelles et de la poésie”, a indiqué le responsable de la librairie du Tiers-Monde, M. Abderrahmane Ali Bey, lors d'une table-ronde organisée à la Bibliothèque nationale. “Durant le mois d'août, la clientèle habituelle est remplacée par des vacanciers, notamment des émigrés et des étrangers intéressés surtout par tout ce qui est production nationale, notamment les beaux livres et les livres de spiritualité écrits en français.” De son côté, M. Sid-Ali Sakhri, gérant de la librairie Mille feuilles, a affirmé que “la lecture est un acte personnel” et relevé, par ailleurs, que les livres les plus vendus sont ceux traitant d'histoire ainsi que les ouvrages parascolaires, en prévision de la rentrée scolaire. M. Sid-Ali Sakhri déplore que les journaux ne consacrent pas d'espace pour présenter des ouvrages et propose, pour faire la promotion du livre, durant cette saison de grandes chaleurs, d'organiser des ventes-dédicaces sur les plages. Pour sa part, M. Noureddine Benrachoua, responsable des “bibliobus” à la Bibliothèque nationale, a fait un bilan des activités de son service l'estimant “très positif”, tout en soulignant que cette expérience, qui a débuté en 2005, est “très concluante”. “Les gens ont été très attirés par le livre”, a indiqué M. Benrachoua, ajoutant que les livres consultés se répartissent comme suit : 30% pour les livres d'enfants, 15% pour les livres académiques, 25% pour les romans, 20% pour les livres d'histoire, 10% pour les livres religieux et 10% pour les livres d'art. R. N. /APS