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L'amour raté
Publié dans Liberté le 18 - 08 - 2007

RESUME : Sa mission terminée, Amel doit rentrer sur Alger, son esprit est obnubilé par Ramzi… Au matin de son départ, elle reçoit un billet de Ramzi.
Amel prit l'enveloppe d'une main tremblante :
- Merci ! S'il revient, dites-lui que j'ai quitté l'hôtel.
- Sans faute madame… Je n'y manquerais pas.
Amel prit ses bagages et quitte les lieux. Elle hèle un taxi, qui la dépose une demi-heure plus tard à l'aéroport.
Amel, qui était en avance pour son vol, s'installe dans le grand hall. Elle avait auparavant acheté un journal et un bouquin, et comptait passer les deux heures qui la séparaient de l'embarquement dans la lecture.
Elle tire tout d'abord le journal de son sac de voyage et se met à lire les grands titres. Puis tout d'un coup se rappelle l'enveloppe remise par la réceptionniste de l'hôtel. Elle s'empresse alors de l'ouvrir pour retirer un billet qui sentait l'eau de toilette de Ramzi.
Son cœur fait un bond dans sa poitrine. Elle se met à lire le petit bout de papier d'un air fébrile.
"Amel, on a pas eu le temps de se revoir ce matin, c'est pour cela que je te laisse cet écrit. Tu trouvera au verso mes coordonnées et le numéro de mon portable, comme ça, tu pourras me joindre à tout moment. Si tu le veux bien sûr. Je ne voulais pas t'importuner ou te mettre dans la gêne en te demandant de garder le contact entre nous, toi seule donc devrais décider de la suite à donner. Je sais que je divague, mais crois moi, je n'ai pas cessé de penser à toi une seule minute depuis notre rencontre à l'aéroport. Je te laisse donc le choix de me revoir ou pas. La balle est dans ton camp. Ton silence me renseignera sur ton refus. À bientôt, j'espère.“
Elle retourne le billet, constate qu'il avait inscrit au stylo rouge le numéro de son portable.
Amel sentait qu'elle perdait encore une fois les pédales. Cet homme lui laisse le choix de renouer avec lui ou pas. Ce qui lui prouve qu'il n'était pas homme à badiner ni avec les sentiments ni avec la dignité d'une personne.
Prise dans ses réflexions, elle ne se rendit pas compte que le temps passait. L'annonce de son vol la tire de ses méditations. Elle enregistre ses bagages et s'empresse de gagner la salle s'embarquement.
Sa phobie la reprend subitement. Elle repense à Faïza, cette brave femme qui l'avait rassurée lors de son dernier vol et se sourit à elle-même. La vie réserve tant de surprises. C'est sa phobie qui lui a permis de faire connaissance avec cette dame, et avec Ramzi. Elle retire le billet de sa poche et se met à le relire. On annonce alors l'embarquement. Et telle une personne qui va vers une catastrophe, elle ne pu s'empêcher d'avoir mal au ventre.
Elle monte dans l'avion plus morte que vive et s'installe comme à l'accoutumée à côté d'un hublot.
Le décollage… puis la stabilité. Elle rouvrit les yeux et contemple le soleil couchant. Un véritable tableau de rêve… Elle remarque que des nuages s'amoncelaient au loin. Un orage se prépare pour ce soir, se dit-elle.
Elle referme les yeux et se laisse aller. Elle revoit son séjour à Constantine. Entre son travail et ses courses, elle a pu connaître des moments heureux grâce à une rencontre fortuite.
Va-t-elle appeler Ramzi. Et lui dire qu'elle aussi n'a pas cessé de penser à lui ? Comment réagira-t-il, lui qui aimait la taquiner ?
Pour la troisième fois, elle retire le billet de la poche de sa veste et le relit. Elle remarque aussi que l'écriture était très fine et très belle… Tout respire la beauté chez lui, se dit-elle.
Elle hume l'odeur familière désormais qui émanait de ce bout de papier, insignifiant, certes, mais si cher à son cœur… Amel voyageait dans un avion, mais sentit des ailes lui pousser. Elle était sur un nuage rose. Ses pensées s'entrechoquaient, ses idées se bousculaient. Elle avait même perdu la notion du temps. Si bien que lorsqu'on annonce l'atterrissage, elle sursaute, puis jette un coup d'œil à sa montre bracelet. Plus d'une heure un quart venait de s'écouler. Elle ne s'en était pas rendu compte. Et à part ses premières palpitations au début de l'embarquement, elle avait complètement oublié sa phobie. Pour la première fois de son existence, elle n'avait pas eu trop peur d'être en plein ciel. Elle rentre chez elle dans un état euphorique, et se dit qu'après tout elle devrait donner une réponse à Ramzi. Il se rappelle aussi, qu'il ne devrait rentrer que le lendemain après un vol de plus de quatre heures…Elle décide donc de le faire languir et de ne se manifester qu'après son retour de voyage. Oui, elle l'appellera à Constantine, et saura lui donner la réponse qu'il attendait d'elle. Après tout que perdrait-elle en le contactant… N'est-il pas l'homme dont elle a toujours rêvé... ? Les deux jours passèrent rapidement. Entre sa famille, et le bureau, Amel avait eut fort à faire, si bien qu'elle s'est abstenue de parler à qui que ce soit de sa rencontre avec Ramzi.
Même à sa mère, avec qui elle entretenait pourtant d'étroites relations…Le soir du deuxième jour, elle relit pour la énième fois le billet de Ramzi, avant de former le numéro de son portable d'une main tremblante.
La sonnerie retentit trois fois, avant qu'on décroche.
Y. H
( à suivre)


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