L'UGTA et le Snapap entrevoient de coordonner leurs actions et leurs efforts pour défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs. C'est ce qu'ont souligné M. Belamouri, membre du secrétariat du Snapap, et Rachid Aït Ali, chargé de la communication à la centrale UGTA, qui se sont rencontrés avant-hier à Zemmouri à l'occasion de la célébration de l'anniversaire du martyr Abdelhak Benhamouda, ancien secrétariat général de l'UGTA. C'est sur invitation du Snapap qu'Aït Ali Rachid, représentant Sidi-Saïd, accompagné de Chebab Aomar, secrétaire général de l'union de wilaya UGTA de Boumerdès, a voulu marquer de sa présence cette sympathique cérémonie organisée au niveau du CEM Gouchairi de Zemmouri. Lors d'une allocution qu'il a prononcée devant les travailleurs adhérents au Snapap venus passer leurs vacances à Zemmouri et devant des cadres de l'UGTA, m. Benouali a laissé entendre que “des commissions mixtes composées par des responsables des deux organisations seront installées bientôt pour travailler sur des sujets communs qui intéressent le monde du travail”. Le même responsable a affirmé que les contacts ont toujours eu lieu entre les deux organisations, MM. Sidi Saïd et Belfoul, ajoutant que les deux organisations syndicales sont les seules à être représentées dans le secteur de la Fonction publique, d'où leur intérêt à coordonner leurs actions. “Nous sommes liés par les mêmes préoccupations et les mêmes objectifs, c'est pourquoi nous voulons développer davantage les relations entre les deux organisations syndicales”, a ajouté M. Benouali. Quant à M. Aït Ali qui représentait Sidi Saïd, il a indiqué que les deux organisations syndicales se sont déjà rencontrées dans des réunions, certes, non officielles, mais cela a permis l'amorce d'un début de rencontre entre les deux syndicats. Le chargé de la communication de la centrale a ajouté que l'UGTA ne voit aucun inconvénient pour développer ces relations et les affermir avec n'importe quel syndicat. Et d'ajouter que les portes de l'UGTA ont été toujours ouvertes aux syndicats qui expriment le désir de coopérer et de coordonner avec notre organisation. “Nous n'avons aucun complexe pour aller en avant dans ce travail de coordination”, a-t-il conclu. M. T.