La mystérieuse maladie qui défraie la chronique dans la wilaya ne serait pas de type infectieux, selon la DG du CHU de Sidi Bel-Abbès. Les premiers résultats des analyses effectuées jusque-là sur la maladie mystérieuse et relative à la biopsie rénale se sont avérés négatifs, a affirmé la directrice du CHU de Sidi Bel-Abbès. La mystérieuse maladie, déclarée depuis plus de huit jours à Sidi Bel-abbès, selon Mme F. A. Ismaïl, directrice générale du CHU Abdelkader-Hassani, semble être cernée et que l'on se dirige vers l'identification définitive du principal agent causal de la pathologie, surtout après la confirmation, avant-hier, par la lecture microscopique de la piste de l'infectieux et ce, suite à la néphrite aiguë s'apparentant à une forme d'inflammation du rein. “Donc, il n'y a pas lieu de s'alarmer et ce n'est pas toxique”, a ajouté la DG du CHU ayant animé un point de presse, en présence du DSP et en l'absence des médecins spécialistes. Selon la conférencière, le point final de la situation devait se faire hier en début de soirée à 19h par l'équipe du ministère de la santé. “Donc, nous ne pouvons à l'instant vous donner quelque chose de définitif”, a-t-elle précisé. Au sujet, de l'origine exacte de la néphrite aiguë, la directrice du CHU dira : “Pour mieux cerner le problème, nous avons axé notre travail sur d'autres analyses complémentaires qui ont été lancées hier pour détecter la piste de l'infection. En plus, sur instruction du ministre, l'équipe du ministère a engagé un travail avec les cadres de la Direction de l'environnement et les représentants de l'ADE, l'hydraulique, l'APC, du bureau de wilaya de l'hygiène pour approfondir l'examen de la situation, en vérifiant les données de chaque secteur afin de trouver un élément qui soit plausible pour rassurer la population.” En réponse à une question de Liberté sur la présence à Sidi Bel-Abbès de spécialistes du ministère de la Santé, la conférencière a justifié cette assistance en expliquant : “Face à ce phénomène, on est obligé de faire appel à tous les spécialistes pour avoir les données de chaque signe clinique, car les signes constatés sur les œdèmes n'avaient rien à voir avec les produits toxiques. Donc, nous ne nous contentons pas d'une seule option. Plus la concertation est élargie, plus il y a une meilleure dissertation sur le problème.” Quant à l'information faisant état d'une néphrite due à l'eau polluée, Mme F. A. Ismaïl a signalé que l'ADE a présenté au ministre les analyses qu'elle avait effectuées depuis le début à ce jour, et il s'est avéré qu'il n'y avait rien dans l'eau. Concernant l'état de santé des malades, il faut savoir que les 55 patients qui étaient sous observation médicale, 5 ont rejoint avant-hier leur domicile et d'autres le seront dans les prochaines heures. À ce sujet, la directrice du CHU a tenu à démentir formellement les deux cas de décès et ceux qui ont été évacués au service de réanimation ainsi que le nombre de 109 personnes touchées par cette infection. A. BOUSMAHA