Les Canaris ont fait appel, une fois de plus, à leur expérience internationale et à leur sang-froid habituel pour se construire judicieusement un succès largement mérité. Une fois de plus, la JS Kabylie aura été au rendez-vous de l'histoire avec cette brillante qualification pour une troisième finale consécutive de la Coupe de la CAF et, en fait, une sixième finale africaine qui fera sûrement date dans les annales du football continental. Certes, la JSK a dû puiser au fond de ses tripes pour forcer la décision finale face à une équipe égyptienne plutôt amorphe et qui versa très souvent dans l'anti-jeu et la provocation pour tenter de contrecarrer les desseins de la formation algérienne. Finalement, les Canaris ont fait appel, une fois de plus, à leur expérience internationale et à leur sang-froid habituel pour se construire judicieusement un succès largement mérité. À ce titre, les Canaris sont à féliciter pour leur courage et surtout leur incroyable détermination à réussir un véritable passage en force pour le stade suprême de l'épreuve. Il faut certainement rendre aussi hommage à ce merveilleux public qui aura littéralement porté aux nues la formation équipe pour l'amener à se transcender et à arracher le précieux billet pour la finale. En plus des déplacements de milliers de supporters de Kabylie, ils étaient aussi des milliers de fans du MCA, de l'USMA, du CRB, de l'USMH et de bien d'autres clubs, à réussir une véritable communion avec le team kabyle pour pousser les Canaris à l'exploit. Témoin actif d'une soirée exceptionnelle comme seul le fameux “Jumbo-Jet” africain peut en procurer, le nouvel entraîneur français de la JSK, Jean-Yves Chay n'en croyait pas ses yeux. “Ce public est tout simplement fantastique. Mais quelle soirée folle nous avons vécue au stade olympique ! Un public aussi merveilleux ne devait pas être déçu et je tiens du fond du cœur, à féliciter tous les joueurs qui ont su relever le défi et arracher une victoire tout à fait logique, dira Chay. Ce fut un succès logique mais difficile en raison de l'anti-jeu et de toutes les provocations émanant de l'équipe égyptienne qui m'a déçu personnellement. Pourtant, le penalty était indiscutable et je dirai même que quelques minutes auparavant, Raho a été privé d'un autre penalty tout aussi évident”, ajoutera Chay. Concernant la finale, Jean-Yves Chay estime que “chaque chose en son temps. Laissez-nous apprécier cette belle qualification et nous aurons tout le temps de préparer en conséquence la finale”, conclut Jean-Yves Chay. De son côté, son adjoint Djaffar Harouni, était tout aussi ravi de cet exploit mais visiblement irrité par le comportement anti-sportif de l'équipe égyptienne. “Je pense que notre victoire est incontestable et que nos joueurs ont eu beaucoup de mérite à forcer la décision et à ne pas tomber dans le piège de l'adversaire qui a usé d'anti-jeu et de comédie pour tenter d'éviter l'élimination, dira Harouni. Le comportement des Egyptiens est inadmissible, dit-il. Non seulement, ils n'ont rien prouvé sur le terrain pour prétendre à la qualification mais ils ont tout fait pour pourrir la situation. C'est scandaleux !”, enchaîne Harouni. Côté joueurs, ce fut le bonheur le plus total. Belkaïd l'auteur de second but décisif sur penlty était aux anges en fin de partie : “C'est la victoire du cœur et du courage. Je suis heureux d'avoir inscrit ce but décisif tout comme mon ami Bendahmane qui a eu l'insigne honneur d'ouvrir le score et de remonter notre retard, mais cette victoire est l'œuvre de tout un groupe qui a eu le grand mérite de ne jamais se décourager et d'aller au fond de ses ressources physiques et morales pour arracher le précieux billet pour la finale”, précise Farouk Belkaïd. En fait, c'est tout cet élan de solidarité et cet esprit de groupe bien soudé qui ont toujours fait la force de la JSK appelée donc, à jouer une 6e finale africaine de son histoire. Est-ce une surprise ? M. H. Après les graves propos du président d'el Masry Hannachi : “Metouali est un mauvais perdant” • Après les graves propos du président du Nadi El Masry, Sayed Metouali, qui a traité les dirigeants, les joueurs et les supporters de la JSK de “véritables terroristes”, en fin de parti, le président de la JSK, Mohand-Cherif Hannachi, s'est déclaré peu surpris par un tel comportement : “Ce monsieur est un minable qui n'a pas digéré l'élimination. Pourtant, lors d'une réception organisée jeudi soir à Mazafran par la JSK en l'honneur de la délégation égyptienne, le président d'El Masry a pris la parole devant son ambassadeur pour clamer très haut l'accueil fraternel et chaleureux qui leur a été réservé à Alger, dira Hannachi. C'est inadmissible pour un président de club que de verser dans un comportement aussi mesquin”, a enchaîné Hannachi. M. H.