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La longue attente des consommateurs de Souk-Ahras
Pomme de terre importée
Publié dans Liberté le 02 - 09 - 2007

Au marché de gros de la ville, le kilo de la pommes de terre est cédé entre 48 et 52 DA. Sur les étals des détaillants, il est proposé entre 60 et 70 DA, soit très loin du pouvoir d'achat de la ménagère.
La pomme de terre, produit de large consommation, a atteint à la veille du mois sacré de Ramadhan le record ahurissant de 70 da le kilo chez les marchands de détail.
Au marché de gros de Souk-Ahras, ce produit est cédé entre 48 et 52 DA le kilo, selon la qualité et le calibre. Pour une wilaya qui a consommé au cours du premier semestre de l'année en cours 3 150 tonnes de ce produit, avec une demande de plus de 15 tonnes par jour, jamais le prix de la pomme de terre n'a connu une hausse aussi fulgurante qu'au cours du moins d'août.
Devant cette situation, les consommateurs, dont l'érosion du pouvoir d'achat a atteint un niveau préoccupant, faute d'être organisés en associations; n'ont d'autre choix que de se soumettre au diktat des spéculateurs.
Dans ce contexte, pour un groupe de citoyens : “on connaît la chanson, les commerçants en général ont appris la pratique du stockage dans les chambres froides. Ils cachent un produit pour créer un phénomène de pénurie et on le ressort au bon moment, en augmentant considérablement les prix et engrangeant des bénéfices faramineux”. Les autorités publiques n'ont aucune prérogative pour intervenir et faire cesser les fluctuations des prix qui connaissent des pics vertigineux. “Le marché est libre”, nous dit-on. La stabilité des prix n'est pas à l'ordre du jour. Chaque année, le scénario se répète. Chercher d'où vient la faille équivaut à trouver une aiguille dans une botte de foin, car les acteurs impliqués dans ce circuit se rejettent la balle.
Les détaillants accusent les grossistes, ces derniers pointent du doigt les mandataires et ainsi de suite. Une chaîne interminable où les maillons sont enchevêtrés sans que l'on puisse démêler l'écheveau et identifier ceux qui tirent réellement les ficelles.
Certes, seize importateurs ont déjà signé le cahier des charges pour importer la pomme de terre de l'étranger, mais pour le consommateur de Souk-Ahras c'est la longue attente. “Nous sommes à quelques jours du mois de Ramadhan, on est encore à l'affût de la moindre information concernant l'arrivage de cette tubercule au niveau du marché de gros de la ville de Thagast”.
Au fur et à mesure que l'attente se faisait longue, les citoyens perdaient espoir de soulager un tant soit peu leur bourse. Selon certains observateurs, cette démarche convenue la veille du mois de Ramadhan est une décision tardive, sachant pertinemment qu'il y aurait une forte demande sur le produit en ce mois de jeûne, il aurait été plus sensé et plus logique de réfléchir à l'installation de cette mesure un peu plus tôt pour faciliter la tâche aux importateurs qui ambitionnent d'inonder le marché et couper l'herbe sous les pieds des spéculateurs qui détiennent le monopole de cette denrée. Le citoyen aurait trouvé ainsi un allégement du budget qui caractérise généralement de pareilles circonstances, lui qui est saigné à blanc à chaque occasion.
Y. Barour


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