Devant une centaine de militants et de sympathisants, Soltani a plaidé, dans la ville des Mille coupoles, pour la révision du code de la commune et de wilaya à même de donner de larges attributions aux APC et APW en vue d'une bonne gestion des affaires publiques et des citoyens. “On blâme toujours le P/APC et le P/APW, mais ils sont pratiquement désaisis de leurs attributions par la tutelle administrative”, a lancé le président du MSP en faisant allusion aux récentes déclarations du ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni. Revenant sur la question de la corruption, le chef du MSP a précisé que c'est un phénomène social et une crise de conscience. “La corruption réside dans les mentalités et les cœurs, et non dans le remplissage des poches”, s'essaiera Soltani dans une gymnastique linguistique pour éviter de personnaliser le phénomène. La jeunesse algérienne est considérée comme le capital de son mouvement politique. Selon Abou Djerra Soltani, “aucune autre sensibilité politique ne peut se targuer d'avoir en son sein des jeunes aussi mûrs politiquement”. Et d'ajouter : “Chez nous, l'âge moyen des candidats pour les prochaines élections locales est entre 35 et 36 ans.” Le ministre d'Etat a donné de son parti l'image d'une école du nationalisme quand il a déclaré que son mouvement a formé les jeunes dans l'amour de la nation, de la langue nationale et de la religion. Pour preuve, pour le reprendre, aucun jeune affilié au MSP n'est parmi les harragas. Khaldi B.