Abou Djerra Soltani, leader du MSP, a annoncé, hier et depuis Oum El-Bouaghi, la fin de mission pour l'alliance présidentielle. “Cette année n'est pas celle de l'alliance, mais une année de concurrence”, a-t-il déclaré à l'adresse de ses militants et sympathisants. La configuration du pouvoir exécutif après ce clash est laissée par Soltani pour l'après-communales qui, à l'entendre, vont métamorphoser le paysage politique par leurs résultats. Poursuivant son intervention, le président du MSP reviendra sur ce qu'il qualifie d'accusations déplacées contre les ministres MSP jugés jeunes et la présence sur les listes des communales de personnes sans expérience. Pour Abou Djerra, “ceux qui ont déclenché la révolution de novembre étaient jeunes et on ne va pas nous faire admettre que déclencher une guerre de libération est moins difficile que la gestion d'une APC”. Toujours à propos des locales, le président du MSP fera savoir que la pratique démocratique au sein de sa formation politique est très avancée, comparativement à ce qui s'est passé dans d'autres formations lors des candidatures. “Nos listes ont été confectionnées en toute transparence”, a-t-il dit. Certains slogans utilisés par les autres partis semblent affecter Soltani. Selon le ministre d'Etat, “des adversaires font circuler une rumeur selon laquelle une arrivée massive des élus du MSP aux communes pousserait les décideurs à fermer les vannes”. À ces derniers, le chef du MSP précisera que “les richesses de l'Algérie appartiennent à tous les Algériens qui appellent à un équilibre dans la répartition des projets de développement”. B. Nacer