Après la poudre de lait subventionnée pour la production du lait en sachet sans aucune assurance qu'une partie au moins n'aurait pas servi à la fabrication des yaourts et autres fromages et dont les importantes hausses de prix ont été, malgré tout, maintenues par les producteurs, le gouvernement semble décidé à réagir. Il serait question d'instaurer un registre paraphé des produits “sortis d'usine” qui devra être tenu à la disposition des contrôleurs au niveau de toutes les unités de production concernées. Une telle décision est d'autant nécessaire que le blé dur sera à son tour subventionné à partir du 1er janvier prochain. En effet, le risque de voir les pâtes alimentaires connaître la même spéculation que les yaourts est d'autant plus grand que le gouvernement vient d'instruire l'OAIC de porter les quotas de livraisons de 35% à 70%. Les transformateurs seront, avec une telle quantité, très à l'aise pour ne pas se contenter de produire uniquement de la semoule.