En dépit de la lutte sans merci engagée par les pouvoirs publics pour éradiquer définitivement l'habitat précaire, la wilaya d'Oum El Bouaghi continue à abriter un grand nombre de constructions défigurant carrément l'aspect de certains grands centres urbains. Ainsi, selon les services de l'urbanisme et de la construction, il a été dernièrement recensé, plus de 4 900 habitations précaires réparties à travers les communes de la wilaya. Les municipalités de Aïn Beïda, Aïn Fakroun, Aïn M'lila et Meskiana sont les communes les plus touchées par la précarité des constructions, d'autant que de nombreuses habitations précaires datent de la période coloniale, à l'exemple des cités Benboulaïd et Emir-Abdelkader de Meskiana, sans parler des anciens bidonvilles rasés à l'exemple de Hirèche (Aïn Fakroun) et Dominique (Aïn Beïda). Malgré le haro des responsables locaux sur l'habitat précaire, la wilaya continue de subir les méfaits de ce genre d'habitations : défiguration des cités, prolifération des maux sociaux, insécurité… À ce sujet, on apprend que des instructions fermes ont été données pour la destruction de toute construction érigée sans autorisation de l'APC. K. Messaad