L'appel à une grève de deux jours lancé par l'Association nationale des paramédicaux a eu l'adhésion du Bureau de coordination sectoriel (BCS) du CHU d'Oran qui, par le biais d'un communiqué, a assuré que 80 % du personnel appartenant à cette corporation sont prêts à suivre le mouvement de débrayage qui sera enclenché demain. Cette attitude est justifiée, comme nous le lisons sur le communiqué, par la volonté de revaloriser la corporation. Une revalorisation qui s'appuie sur une plate-forme contenant un certain nombre de revendications dont celles de doter la corporation d'un statut particulier, d'un conseil d'éthique et d'un conseil national supérieur des paramédicaux. L'augmentation des salaires et la revalorisation de la prime d'intéressement et des autres indemnités figurent également parmi les points. S'insurgeant contre le silence de la tutelle, le BCS déclare interpréter celui-ci “comme une tentative de dénigrement de la profession paramédicale”. D'autant que cette situation, comme il est signalé, dure “depuis plus de 10 ans”. “Il y a péril en la demeure et la base est en état d'alerte maximale”. Le bureau de coordination sectoriel, bien qu'il s'inscrit dans le mouvement de grève, n'a pas manqué de souhaiter “une issue heureuse par le dialogue et la concertation”. R. M.