Benflis par un homme en dehors de la majorité est conforme à la Constitution. L'article 77, alinéa 5, stipule : “Il (le président) nomme le Chef du gouvernement et met fin à ses fonctions.” Mais cela risque de plonger le pays dans une crise institutionnelle. Si les députés FLN, majoritaires à l'APN, s'opposent par deux fois au programme de M. Ouyahia, son gouvernement tomberait automatiquement. Le président de la République désigne, le cas échéant, un nouveau Chef du gouvernement. Si le programme de celui est encore rejeté par l'Assemblée, cette dernière serait alors dissoute, et des élections législatives organisées sous trois mois. Par cette décision, la morale politique en prend donc forcément un coup. L. B.