Les détenus politiques sahraouis, à la prison noire d'El-Ayoune, parmi eux Mr Brahim Sabbar, secrétaire général de l'ASVDH, commenceront, le lundi 25 février 2008, une grève illimitée de la faim. L'objectif de cette grève est de revendiquer le respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et de dénoncer la continuation des violations des droits humains, au Sahara occidental, perpétrées par l'Etat marocain. Les grévistes sahraouis expriment aussi leur solidarité avec tous les détenus sahraouis, dans différentes prisons du Maroc, de même qu'avec les détenus politiques marocains, parmi eux les membres de l'Association marocaines des droits humains (AMDH). À Salé, le détenu politique sahraouis et défenseur des droits humains, Saïd El Baillal, a commencé, mercredi 20 février 2008, une grève de la faim illimitée. Il est à signaler qu'une délégation européenne composée de représentants de la CGT France, CGT Italie et CCOO Espagne s'était rendue au Sahara occidental pour rencontrer les travailleurs et retraités de la mine de phosphate de Boukraâ qui revendiquent leurs droits spoliés depuis mai 1977. C'est à cette date que l'Espagne a cédé la majorité des parts de l'entreprise (65%) à l'Etat marocain. Ce dernier a immédiatement rompu les accords et contrats des 721 travailleurs sahraouis, alors que les 300 Espagnols conservaient la jouissance des protocoles contractuels signés en 1962. R.I./Agences