Le sac de ciment à 450 DA, le quintal du rond à béton à plus de 5 000 DA, le camion de sable (2,5 m3) à 3 000 DA... tel est l'échantillon des prix des matériaux de construction sur le marché, sans parler de celui de la main-d'œuvre qui s'aligne, elle aussi, dans les mêmes conditions. Construire une maison, est devenu un véritable luxe pour l'autoconstructeur. Nombreux détenteurs de lots de terrain, dans l'incapacité d'entamer les travaux, ont été contraints de céder leur lot. Cette augmentation vertigineuse des prix des matériaux de construction est évaluée à plus de 20% par la Confédération algérienne du patronat de la wilaya d'Oum El-Bouaghi. Cette dernière a adressé une correspondance au chef de l'exécutif dans laquelle elle fait part de son inquiétude croissante quant au problème crucial de l'augmentation vertigineuse des prix des matériaux de construction auxquels les associations patronales et les entrepreneurs sont confrontée. “Les entreprises opérant au niveau de notre wilaya ne peuvent supporter des pertes considérables sur le plan financier et se trouvent dans une situation pénalisante au regard des marchés contractés qui ne comportent aucune clause de révision et actualisation des prix”, affirment la confédération patronale dans sa lettre. Dans le même contexte, elle sollicite le chef de l'exécutif pour se pencher sur la sensible situation vécue par les entreprises opérantes au niveau de la wilaya d'Oum El-Bouaghi pour leur éviter des pertes sèches et l'impact d'une perturbation de la cadence des travaux déjà entamés. K. Messaad