Encore une fois, le ministre des Ressources en eau a confirmé que les pouvoirs publics n'entrevoient pas de révision à la hausse du tarif de l'eau. Dans sa déclaration en marge de la brève visite d'inspection des chantiers du méga-projet hydraulique du complexe MAO destiné à la desserte en eau potable des deux wilayas d'Oran et de Mostaganem, Abdelmalek Sellal a également indiqué que la sécheresse sévissant actuellement ne susciterait pas, outre mesure, des craintes quant à la desserte durant l'été prochain de la population en eau potable. Il précisera qu'en vertu de la pluviométrie particulièrement favorable enregistrée durant l'automne dernier, les barrages sont remplis, à ce jour, à hauteur de 49,83% de leurs capacités. Une hauteur d'eau qui atteignait, l'an passé à pareille époque, à peine les 42% Au sujet du non moins crucial souci des fuites d'eau, dont le ministre mettra en évidence l'importance à travers l'étendue du réseau AEP de la capitale, long de 3 200 km, on apprendra que des travaux d'envergure sont actuellement en cours à travers douze grandes villes, l'objectif étant d'abaisser à des niveaux “raisonnables” les fuites. Dans le domaine de l'assainissement, l'Algérie, qui se préoccupait du traitement de quelque 90 millions de m3 d'eau rejetée, se doit actuellement d'en traiter 375 millions de m3. Le département ministériel se fixe un objectif de 600 millions de m3 des eaux usées à traiter au titre des années à venir. Entre unités désaffectées et rénovées ou en cours de réalisation, 150 stations de traitement des eaux usées seront confiées à l'ONA (Office national de l'assainissement) appelé à se substituer aux communes assumant actuellement la tâche de la gestion. Concernant l'objet de sa visite, le ministre Abdelmalek Sellal s'est montré particulièrement ferme quant à l'achèvement des travaux, au mois de décembre prochain, du troisième plus grand projet hydraulique actuellement en cours de réalisation. M. O. T.