Des centaines de citoyens de la commune de Yakouren (Tizi Ouzou) ont décidé d'interpeller les autorités locales en vue de mettre un terme aux “comportements impudiques” dont ils sont victimes quotidiennement ces derniers temps, notamment aux abords du lieudit “Fontaine fraîche”, de la part de couples étrangers à la région, qui s'adonnent sans gêne, aux bords de la route, à leurs ébats immoraux, répugnants, frisant les limites de l'indécence, sans le moindre respect aux usagers.“Si aucun répondant n'est apporté à notre requête, nous serions dans l'obligation d'opter pour une autre “solution””, préviennent nos interlocuteurs. En effet, avec l'avènement prématuré du printemps, dès le début de cette année, ce phénomène s'est de plus en plus répandu et aggravé, contraignant les automobilistes se rendant en famille de Yakouren vers Azazga ou inversement, à contourner ce tronçon séparant les deux villes (11 km), par de longs détours via les villages Aït Bouhouni, à l'est, ou Akerrou en passant par Hendou, à l'ouest, afin d'éviter de se retrouver dans une situation de gêne imposée par ce “réseau de prostitution et de délinquance” en prolifération dans les parages, jadis havres de paix et de loisirs. À certains moments, sur ce tronçon, il est impossible pour l'usager de la route d'échapper aux spectacles indécents, qui agressent son regard des deux côtés de la chaussée et dont le “supportable”, pour quelqu'un venant accompagné de ses parents, est totalement franchi. Les pouvoirs publics sont interpellés pour mener quelques opérations coup-de-poing à même d'éradiquer par les racines ce phénomène de “proxénétisme de campagne d'un nouveau genre”. Pour rappel, la Gendarmerie nationale a lancé, dernièrement, une opération de ce genre au niveau du lieudit “La Gare” de Mâatkas sur le chemin de wilaya n° 128 reliant Boghni à Tizi Ouzou. Deux propriétaires de lieux de débauche et une dizaine de “filles de joie” exploitées, y ont été arrêtés, avant de saisir, du coup, d'importantes quantités de boissons alcoolisées. S. Y./H. Aouidad/O. Ghilès