Le procureur général près de la cour de Boumerdès, Bacha Boumediene, a annoncé avant-hier, en marge d'une rencontre avec la presse sur la nouvelle loi de prévention et de lutte contre la corruption, que d'autres affaires liées au phénomène de la corruption seront traitées par ses services dans les toutes prochaines heures, tout en se réservant toutefois d'en divulguer le contenu. “Vous en saurez davantage en temps opportun !” s'est-il contenté de répondre aux journalistes qui le sollicitaient pour plus d'informations sur ces affaires. S'agissant de l'objet de la rencontre d'hier, Bacha Boumediene a tenu d'emblée à affirmer ceci : “C'est pour éclairer l'opinion publique, mais aussi en vue de soulager ma conscience vis-à-vis de mes concitoyens que j'ai fait appel à vous.” Et pour cause, la nouvelle loi de prévention et de lutte contre la corruption n° 06/01 du 20 février 2006 nécessite l'“entière participation des citoyens sans laquelle le processus de lutte contre ce fléau n'ira pas à son terme”. Or, pour M. Bacha, “la participation active et efficiente des citoyens est primordiale pour la réussite de cette entreprise de longue haleine”. Cette loi qualifiée de “révolutionnaire” par M. Bacha dès lors qu'en plus d'être dotée de nouveaux mécanismes et mesures procédurales nouvelles n'en exclut pas moins ni le secteur public ni le secteur privé. M. T.