MASCARA :RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION La wilaya de Mascara est prête À l'instar de leurs homologues des autres wilayas, les autorités de Mascara multiplient les initiatives à l'effet de concrétiser avec mention l'opération inhérente au recensement général de la population. Ainsi, après le travail de base effectué par les agents désignés pour l'accomplissement de cette mission et qui a consisté à délimiter les communes en zones et en districts, l'heure est à la formation des contrôleurs et des agents recenseurs mobilisés pour la circonstance. Eu égard à leur statut de jeunes chômeurs, les diplômés manifestent leur intérêt en se rapprochant des servies concernés pour une éventuelle embauche, spéculant sur leur degré de culture pour décrocher les postes tant convoités de contrôleurs ou agents recenseurs, d'autant plus que des informations circulent et ayant trait aux alléchantes indemnités allouées aux retenus, ce qui constitue une motivation supplémentaire pour attirer ces jeunes. Certes, l'administration accorde la priorité à ses employés, mais la nécessité de procéder au recrutement d'autres jeunes s'avère incontournable. Effectué une fois tous les 20 ans, le recensement général a pour objectif de définir avec précision le nombre d'habitants et de mettre à jour le parc immobilier de chaque commune, des données à partir desquelles seront exprimés les besoins des entités secteur par secteur pour un équilibre régional. Cette opération revêt un intérêt particulier et l'administration n'a pas lésiné sur les moyens pour atteindre le but recherché pour peu que les citoyens soient massivement sensibilisés en donnant aux agents recenseurs des informations justes et précises, car de leur participation dépendent les résultats effectifs. A. B. Saïda Sit-in des travailleurs turcs devant le siège de la wilaya Des travailleurs originaires de la Turquie dont leur entreprise est détentrice d'un projet de réalisation de 1000 logements sociaux à Saïda, ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya portant des drapeaux de la Turquie et des banderoles sur lesquelles est écrit : “On veut rentrer chez nous”. Selon nos informations, cette entreprise vit une crise financière et accuse un retard flagrant dans l'opération de réalisation des 1000 logements. D'autres ouvriers algériens exerçant au sein de la même entreprise attendent leurs salaires depuis des mois et certains d'entre eux ont saisi par écrit l'inspection de travail dans le but d'intervenir pour leur cas. F. Z.