Suivi mitigé selon les uns, grève largement suivie selon d'autres ; la polémique des chiffres à chaque grève est toujours au rendez-vous à Tizi Ouzou. Le taux de suivi de la grève à laquelle ont appelé pas moins d'une vingtaine de syndicats autonomes ne dépasse guère les 20%, selon des sources policières, alors que les syndicalistes parlent, eux, d'un suivi avoisinant les 70%. Si au niveau du secteur de la santé, le débrayage a été massivement suivi par les médecins, il n'en est pas de même dans la formation professionnelle, par exemple, où le taux de suivi de la grève dépasse à peine les 20%, selon des sources syndicales. Au niveau du CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou, la grève est largement suivie, comme nous l'avons constaté de visu. Selon les échos qui nous sont parvenus, le corps médical dans les hôpitaux a répondu favorablement à l'appel des syndicats autonomes. Dans le secondaire, c'est le Cnapest qui a cartonné puisque le suivi de la grève a atteint les 95%, à en croire un membre de ce syndicat autonome. La plupart des lycées ont été, en effet, paralysés. Dans les cycles primaire et moyen, on annonce un taux mitigé, selon des sources recoupées. L'Unpef parle d'un taux de 85%, alors que le Satef situe, quant à lui, le taux dans la fourchette de 65 à 70%. Dans l'administration, après sa restructuration, le Snapap marque son retour dans la protesta sociale. Dans plusieurs administrations, communales notamment, la grève a été suivie. En revanche, des fonctionnaires de certaines APC n'ont pas suivi le mot d'ordre de grève, comme c'est le cas à Aït Aïssa Mimoun. Y. A.