Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, qui a présidé, hier à l'université de Bouzaréah, les travaux de la conférence régionale centre sur la mise en œuvre de la loi d'orientation, a annoncé en marge de cette rencontre, l'adoption des statuts des enseignants chercheurs universitaires, enseignants chercheurs hospitalo-universitaires et des chercheurs permanents. En effet, le ministre a déclaré, hier, que “c'est dans le cadre des engagements pris par le gouvernement en vue de finaliser les statuts particuliers des personnels du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique que j'ai présentés mardi, en Conseil de gouvernement, les projets de textes finalisés des statuts de l'enseignant chercheur universitaire, de l'enseignant chercheur hospitalo-universitaire et du chercheur permanent qui ont été adoptés”. C'est d'ailleurs autour du thème de la recherche scientifique que s'est déroulée cette conférence. Six principaux axes ont été abordés, à savoir l'organisation de la recherche, sa programmation, son financement, son évaluation, la valorisation des résultats, et enfin la coopération internationale. S'agissant des ressources humaines attribuées au domaine de la recherche scientifique, le ministre a précisé que “les effectifs allaient doubler puisqu'ils passent de 15 000 à 32 000 chercheurs”. Quant aux financements, ce dernier a annoncé que “le gouvernement a alloué un budget de 100 millions de dinars pour la recherche”. En réponse à l'adoption des statuts de l'enseignant chercheur, les représentants du Cnes ont publié un communiqué dans lequel le coordinateur national, M. Rahmani, précise que “l'aboutissement de ce projet n'est autre que le résultat de longues années de combat syndical, plus de 15 ans (…) Cet aboutissement a également été possible grâce au soutien du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a procuré tous les moyens nécessaires à la commission nationale mixte afin qu'elle prépare ce dossier en toute liberté et indépendance (…)” Amina Hadjiat