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“Il n'y a pas de Mozabites et d'Arabes, il y a des Algériens !”
Le wali de Ghardaïa rassure la population
Publié dans Liberté le 21 - 05 - 2008

“Il n'y a pas de Mozabites et d'Arabes, il y a des Algériens ! Nous sommes en contact permanent avec les sages des communautés de Berriane. Nous comptons tisser d'autres liens et contacts et trouver le meilleur moment pour mettre un terme à cette crise en collaboration avec les services de sécurité”. Et de démentir : “Je n'ai jamais dit que j'interviendrai pour qui que ce soit dans le cadre des interpellations.”
À sa sortie de la réunion de coordination avec les services de la Gendarmerie nationale, le wali de Ghardaïa, Yahia Fehim, a tenu à rassurer la population de Berriane pour le maintien de la sécurité et le retour graduel au calme.
Révélant qu'un plan spécifique d'approvisionnement en produits alimentaires et en carburant a été mis en place, M. Fehim a déclaré que les familles, dont les maisons ont été endommagées, et ce, au même titre que les commerçants qui ont subi les affres des échauffourées, seront prises en charge par l'Etat dans un futur proche.
La priorité étant de rétablir une sécurité totale, M. Fehim a refusé de parler de deux communautés. “Il y a une seule communauté à Berriane. Nous refusons la division. Je suis wali de toute la population de Ghardaïa, et j'aime cette grande région de l'Algérie au même titre que Berriane.” Et de renchérir : “Il n'y a pas de Mozabites et d'Arabes, il y a des Algériens ! Nous sommes en contact permanent avec les sages des communautés de Berriane. Nous comptons tisser d'autres liens et contacts et trouver le meilleur moment pour mettre un terme à cette crise en collaboration avec les services de sécurité.” Et de démentir : “Je n'ai jamais dit que j'interviendrai pour qui que ce soit dans le cadre des interpellations. D'abord, ce n'est pas dans mes prérogatives, c'est celles des services de sécurité, ensuite une personne arrêtée en flagrant délit sera jugée par la loi ! Notre seul souci est le rétablissement de la paix.” M. Fehim démentira ensuite l'information selon laquelle la mosquée Al-Atik aurait été saccagée : “Venez dans mon bureau tout de suite. Je vous donnerai toutes les photos que j'ai prises sur-le-champ après cette folle rumeur.”
Evoquant la situation des élèves à l'approche des examens du BEM et du bac, surtout le bac, M. Fehim dira tout de go : “C'est vrai que le bac blanc n'a pas eu lieu. Mais ce n'est qu'un examen test. Concernant le bac, c'est un examen national. Aucun changement ne sera opéré et la date sera maintenue.” Cela va sans dire que le wali suggère une prochaine réunion entre les parents d'élèves des deux communautés pour prendre en charge leurs doléances.
Bien plus, M. Fehim n'exclut pas de faire appel à toutes les compétences régionales pour assurer des cours supplémentaires et de soutien aux candidats du baccalauréat, et ce, en plus d'autres dispositions comme l'hébergement des candidats habitant les zones enclavées, comme les candidats libres.
L'enquête enclenchée à propos de l'affaire de l'assassinat du jeune par un policier avance
L'enquête relative au jeune tué par un policier avance. Les résultats des investigations pourraient être rendus publics demain, ou au plus tard au courant de la semaine prochaine. Désarmé, le policier en question est actuellement en garde à vue.
La presse non distribuée à Berriane
À Berriane, les titres de la presse nationale s'arrachent. Non pas parce qu'ils sont vendus durant cette période marquée par les émeutes, mais parce que introduit depuis Ghardaïa par des lecteurs assoiffés de lire ce qui se dit de part et d'autre. Les kiosques que nous avons sillonnés gardent des titres datant de deux semaines, voire plus. Y aurait-il une interdiction de distribuer les titres de la presse à Berriane ? La question reste posée.
Plus de 4 200 élèves ne vont pas à l'école
Depuis quelques jours, plus de 4 200 élèves n'ont pas rejoint les salles de cours. Et pour cause, le transport scolaire fait l'objet d'attaques, de part et d'autre, et de jets de pierres sur son passage.
Cette situation d'insécurité a contraint les parents d'élèves à garder leur progéniture chez eux pour éviter le pire. Résultat des courses, des ratages de cours et un risque de déperdition scolaire sans précédent dans la localité de Berriane.
Pas de classes pour les filles depuis le 19 mars
Les élèves filles n'ont pas rejoint les salles de cours depuis le 19 mars dernier. Par peur de faire l'objet de violence, cette frange d'élèves, fragilisées par les événements, ont alors choisi de rester chez elles que de tenter de rejoindre les écoles de Berriane. Une situation dramatique quand on sait qu'elles suivent les cours, depuis trois mois, chez elles, et sont carrément coupées du monde scolaire à quelques jours des examens de fin d'année.
FARID BELGACEM


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