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Le DG des douanes dénonce la mafia de l'import
LES PRODUITS DE CONTREFAçON NUISENT À L'ECONOMIE NATIONALE
Publié dans Liberté le 25 - 05 - 2008

Il a indiqué que les douanes vont sévir contre ces opérateurs qualifiés de criminels.
Le DG des douanes, M. Bouderbala, a haussé hier le ton, dans un entretien accordé à l'APS. Il a dénoncé la mafia de l'importation en ces termes, en réponse à une question sur la contrefaçon. “Il existe des opérateurs sans scrupules qui, pour amasser de l'argent, n'hésitent pas à mettre sur le marché des produits sachant pertinemment que ces produits peuvent tuer les citoyens”. Il a souligné que les douanes vont ester en justice ces criminels en se constituant partie civile. L'année dernière, les douanes ont saisi 2,3 millions d'articles contrefaits contre 800 000 en 2006.
Ce phénomène est ainsi en train de prendre de l'ampleur. Ces produits seront détruits, a-t-il ajouté. “Il s'agit de produits mettant directement en danger la sécurité des citoyens tels que les chauffages à gaz, les chauffe-bains, les produits électriques, les cosmétiques, les pièces détachées automobiles à l'instar des organes de freinage extrêmement dangereux pour la sécurité des automobilistes et des citoyens”. Le DG avertit que les douanes ne vont pas rester les bras croisés face à ces réseaux. “Conséquence sur le plan économique, l'argent de l'Etat sert à importer des produits qui finiront à la casse. Mais les douaniers, dont le rôle premier est de protéger l'économie, vont sévir”.
Elles viennent de se doter de moyens sophistiqués de détection de produits contrefaits et misent sur la formation des douaniers. Dans cette lutte contre la contrefaçon, une coopération s'est instituée entre les entreprises touchées et les douanes. “À ce jour, une quinzaine de grands groupes étrangers et nationaux ont signé des conventions dans ce sens, tandis que 45 entreprises nationales se sont rapprochées des douanes, contre 39 en 2006. L'opération prend de l'ampleur, et c'est tant mieux pour les consommateurs. Selon les termes de ces conventions, la coopération entre les deux parties est axée sur des actions de formation à dispenser par ces sociétés au profit des douaniers algériens, afin de les doter de capacités techniques leur permettant de reconnaître les produits effectivement fabriqués par ces sociétés et ceux contrefaits”, a indiqué le premier responsable des douanes.Dans ce combat de tous les jours, elles recourent à l'aide de la gendarmerie et de la DGSN, a-t-il relevé.
Hélicoptères, nouveaux scanners comme moyens de lutte contre la contrebande
En matière de lutte contre la contrebande, des moyens colossaux seront mis à la disposition des douaniers, a-t-il ajouté. Il s'agit de doter les douaniers d'hélicoptères pouvant survoler de vastes zones de passage, de nouveaux scanners de détection, des véhicules et des moyens de
communication ultramodernes. “Nous faisons face à des bandes organisées usant de moyens de communication ultramodernes comme le GPS”, a argué M. Bouderbala.Concernant les marchandises en souffrance, les douanes vont agir de manière différente. Elles ne toléreront plus les longs séjours des marchandises dans les ports. “Près de 1 000 conteneurs et engins en souffrance au port d'Alger seront transférés vers les dépôts de douanes de Sidi Moussa et le port sec de Rouiba. Ces conteneurs abandonnés par leurs propriétaires sont en souffrance au port d'Alger depuis 4 ans dans certains cas, alors que la loi fixe un délai maximal de 4 mois et 21 jours. Cela ne se passera plus comme ça dans les prochains jours, les premiers conteneurs et engins doivent quitter le port”.
Des facilités pour les opérateurs honnêtes
Enfin, M. Bouderbala a souligné que des facilités seront accordées aux opérateurs honnêtes. Il a cité le contrat de confiance qui sera désormais établi entre les douanes et les entreprises qui ne posent pas problème à travers l'accueil et les facilités douanières par le biais du couloir vert. À cet effet, “une direction des contrôles a, a posteriori, été récemment créée dans le but de faciliter la tâche aux opérateurs honnêtes. Il s'agit de mettre en place un couloir vert pour les opérateurs n'ayant pas posé de problème et dont les marchandises seront contrôlées extra muros pour désengorger les ports. L'un des objectifs actuels des douanes est de trier les importateurs pour se consacrer aux bons opérateurs”.
Ce nouveau discours épouse-t-il les réalités du terrain ? Si la volonté politique de doter l'institution douanière de moyens plus importants est réelle, en revanche elle l'est moins, nous semble-t-il, s'agissant d'assainir les institutions de contrôle d'agents de l'Etat à l'origine des complicités avec les réseaux d'importations frauduleuses ou de contrebande, de combattre la corruption au sein des services de contrôle.
S'il faut saluer l'accord de coopération avec la Gendarmerie nationale, force est de reconnaître que la coordination intersectorielle pour juguler le fléau de la contrefaçon reste insuffisante faute “de chef d'orchestre aux pleins pouvoirs”.
Tant que cette situation perdure, les douanes en fin de compte ne peuvent que limiter les dégâts.
N. Ryad


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