Les derniers travaux de recherche sur le service Web, la traduction automatique des langages l'E-Learning, l'ingénierie du software, l'ingénierie des ontologies, les technologies du mobile (Wireless), l'ingénierie artificielle et l'intelligent system ont constitué pendant deux jours les thèmes de la première édition de la conférence internationale sur le Web et les technologies de l'information, organisée par le département d'informatique de l'université Djillali-Liabès de Sidi Bel-Abbès. En effet, 150 chercheurs et spécialistes du domaine représentant les universités, les instituts et des laboratoires de France, de Géorgie, de Tunisie, du Maroc, d'Arabie saoudite et d'Algérie participent au travaux de cette rencontre scientifique et qui, selon les organisateurs, “se veut un espace convivial et privilégié de rencontres, de discussions et d'échanges de résultats, entre chercheurs algériens et étrangers qui ont pour objectif de regrouper les spécialistes autour de débats sur les thèmes d'actualité en informatique”. Ainsi, le programme de conférences prévoit 51 communications représentant la variété géographique et thématique et répartie à travers quatre conférences plénières, des travaux d'atelier et trois sessions de débats. À cet effet, un comité scientifique, composé de 40 experts et complété par 13 membres adjoints, a été désigné pour faire face à la quantité à évaluer. Les travaux de la première journée ont été marqués par deux interventions : la première sur le thème “Les innovations technologiques au sein du projet de l'université virtuelle algérienne”, présentée par le professeur Mahieddine Djoudi de l'université de Poitiers (France), selon lequel “l'apprentissage médiatisé est devenu une réalité. Il existe dans le monde un grand nombre de plate-formes et d'environnements pour l'apprentissage sur le Web où de professeurs sont impliqués dans la médiation pédagogique par les technologies de l'information et de la communication. Ces technologies constituent des ressources appréciables pour réaliser des applications à caractère pédagogique et permettent de mettre à la disposition des enseignants des outils pour répondre aux exigences des apprenants et à leurs attentes. C'est dans ce contexte que ce situe notre travail de recherche qui a pour objectif de définir des stratégies innovantes pour favoriser l'apprentissage par les technologies de l'information et de la communication et d'aider au mieux l'apprenant mais aussi l'enseignant dans l'usage de ces environnements”. La deuxième, sous le thème “Les ontologies dans le domaine de la médecine et de la santé”, a été présentée par Michel Simonet, de l'université de Grenoble (France) et chercheur au CNRS, selon lequel “les ontologies sont devenues le paradigme contemporain de la présentation des connaissances et, aujourd'hui, il n'est pas un domaine où elles n'aient pas une place. L'introduction des taxonomies a été un facteur important dans la révolution scientifique qui a permis l'émergence de la science moderne. Aujourd'hui, l'usage du terme ontologie est sans doute devenu abusif, mais il recouvre un besoin réel qu'il est nécessaire de mieux qualifier. En attendant une hypothétique définition consensuelle des ontologies, ou mieux une ontologie qui organise leurs différentes acceptions et leurs différents usages, lors de notre exposé, on fera le point sur la situation actuelle des ontologies dans le domaine de la médecine”. À signaler que lors de cette conférence internationale sur le Web et les technologies de l'information, les organisateurs ont accordé une place importante aux jeunes chercheurs pour présenter leurs travaux et de concourir au prix du meilleur article jeune chercheur qui sera décerné à l'issue de la conférence. A. BOUSMAHA