Le tribunal de Westminster (Londres) a refusé la demande de liberté provisoire de Rafik Abdelmoumen Khelifa introduite par la défense qui devait faire l'objet de l'audience du 21 juillet, selon des sources judiciaires. L'audience prévue le 21 juillet, ajoutent les mêmes sources, s'est tenue hier pour examiner la demande de liberté provisoire, ce qui annule l'audience du 21 juillet, selon les mêmes sources. Une autre audience se déroulera le 4 août prochain, précisent les mêmes sources, pour examiner le renouvellement de la détention préventive, sachant que cette procédure est reconduite tous les 28 jours, conformément à la loi britannique. Le tribunal de Westminster, poursuivent les mêmes sources, tiendra une séance le 2 septembre prochain en préparation aux audiences consacrées à l'examen du volet relatif aux droits de l'Homme conformément à la loi 2003. La date de ces réunions auxquelles assisteront les experts des deux parties (l'Etat requérant et la défense de Khelifa) sera fixée à la faveur des résultats de l'audience du 2 septembre. Le juge chargé d'examiner la demande d'extradition de Rafik Abdelmoumen Khelifa présentée par l'Algérie avait fixé, lors de la séance du 24 juin dernier, la date du 21 juillet courant pour la reprise de l'audience afin d'examiner la demande d'extradition de Rafik Abdelmoumen Khelifa qui avait été condamné à perpétuité l'année dernière dans l'affaire du groupe Khalifa. Cette audience devait être consacrée à l'examen de la reconduction de la détention préventive de Rafik Abdelmoumen Khelifa ou de l'approbation de la demande de la liberté provisoire, conformément à la loi britannique. En vertu de cette loi, la défense peut requérir l'examen du volet relatif aux droits de l'Homme dans les cas de reconduite ou d'extradition des personnes recherchées de Grande-Bretagne vers leur pays d'origine. C'est ce qu'a demandé l'avocat de Khelifa qui attend la présence d'experts pour discuter du dossier relatif aux droits de l'Homme. L'Algérie a demandé l'extradition de Rakik Abdelmoumen Khelifa qui est détenu aussi pour avoir contrevenu aux lois de résidence au Royaume-Uni. Il est également poursuivi par la justice française dans le cadre d'une demande française d'extradition. Khelifa a été arrêté le 27 mars 2007 et a comparu devant le tribunal de Westminster pour “banqueroute frauduleuse” et “blanchiment d'argent et abus de biens sociaux”. Le juge Anthony Evans avait rendu le 29 août 2007 un jugement donnant le feu vert pour l'extradition de Khelifa vers la France. APS