Sahara occidental : l'occupation marocaine continue de cibler les civils à l'aide de drones    Tebboune présente ses condoléances    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Fini le stress hydrique    Les opérateurs parlent de leurs problèmes    La force et la détermination de l'armée    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 50.886 martyrs et 115.875 blessés    Le MSP veut plus de soutien    Les partis politiques dénoncent    La victoire au rythme de Kassaman    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    La wilaya veut récupérer les locaux non utilisés    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Des partis politiques continuent de dénoncer la position du gouvernement de transition au Mali contre l'Algérie    Qualification historique du CSC aux demi-finales de la Coupe de la CAF : une nuit inoubliable à la ville des "ponts suspendus"    Les nouvelles lois relatives aux partis politiques et aux associations, en Algérie permettront-elles leur dynamisation pour une participation et mobilisation citoyenne ?    Ooredoo participe à l'événement technologique ''Connected Algeria 2025''    14.000 projets pour relancer l'économie    Lancement de la phase finale de l'élection des membres du Parlement de l'enfant algérien (2025-2027)    Contre une militarisation par Israël de l'aide humanitaire à Ghaza    Assimi Goïta est-il le disciple du Makhzen ?    Le 8 avril 1871, Cheikh Belhaddad proclamait l'insurrection contre le colonialisme français    Agressions sionistes contre la Syrie : réunion du Conseil de sécurité jeudi, à la demande de l'Algérie et de la Somalie    Nadir Larbaoui honoré par l'Acnoa    Hydrocarbures: le PDG de Sonatrach examine en Italie les moyens d'élargir le partenariat avec Occidental-Algérie    Fifa : poursuite à Alger des travaux du séminaire sur le professionnalisation du football    Coupe de la CAF - USMA-CSC : les Sanafir créent l'exploit à Alger et passent en demi-finale    Le classement des meilleurs buteurs des qualifications en Zone Afrique    Arsenal corrige le Real Madrid et prend une belle option pour les demies    Quand certains intellectuels algériens versent dans le zemmourisme à l'insu de leur plein gré    Etape charnière de la résistance populaire contre l'occupant français    Le ministre iranien des Affaires étrangères visite Djamaâ El-Djazaïr    CNDH : les rencontres périodiques avec la société civile, une opportunité pour diffuser et promouvoir la culture des droits de l'homme    Décès du Lieutenant-colonel Djoulem Lakhdar: le président de la République présente ses condoléances    BADR : plus de 200 milliards de DA destinés à l'investissement en 2024    Tizi-Ouzou : la 4e édition du Salon du livre amazigh de Ouacifs se tiendra du 30 avril au 3 mai    Rebiga reçoit les membres de la commission parlementaire chargée de l'élaboration d'une proposition de loi criminalisant la colonisation    ANP: reddition d'un terroriste et arrestation de 9 éléments de soutien aux groupes terroristes en une semaine    Signature d'un protocole d'accord entre les ministères de l'environnement et de l'éducation pour l'aménagement de 2500 clubs environnementaux éducatifs    La CAN menacée ?    «Pigeon voyageur» dans l'histoire du cinéma algérien    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    Les chauffeurs des autobus de voyageurs reviennent à la charge !    Boughali rencontre son homologue bahreïni    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Béni-Abbès, la perle de la Saoura
Une légende à travers les siècles
Publié dans Liberté le 17 - 08 - 2008

Assoiffé et transi de fatigue, il avait enfoncé son bâton dans la terre meuble en ordonnant à son camarade de ne le retirer qu'après sa mort. Son compagnon exécuta ce vœu et retira le bâton de la terre laissant depuis, l'eau couler de Aïn Béni-Abbès, une eau cristalline aux vertus thérapeutiques reconnues. Ceci pour la légende.
Béni-Abbès, située à 240 km au sud de Béchar sur l'axe magique Béchar-Adrar-Timimoun, est considérée comme étant la cité la plus ancienne du Sud-Ouest mais aussi comme “la perle de la Saoura” de par la beauté de ses dunes de sable fin et de ses sites naturels et historiques.
Depuis le milieu des années 1920, lorsqu'elle accueillit les premiers rallyes automobiles organisés alors par le constructeur français Citroën, elle jouit d'une renommée touristique internationale qui ne s'est jamais démentie. Elle est également célèbre pour le faste qu'elle donne à la célébration du Mawlid Ennaboui (la naissance du prophète), une tradition devenue avec le temps, un rendez-vous à ne pas rater pour tout touriste digne de ce nom.
Au cour de l'Erg occidental, la belle oasis a aussi servi de décor naturel à de nombreuses scènes du film Thé au Sahara du cinéaste italien Bernardo Bertolucci, qui fut lui-même émerveillé par les splendeurs de cette cité, dont la source d'eau et la palmeraie, notamment, en font une des destinations touristiques les plus prisées du sud-ouest algérien. Dès l'entrée de la ville, venant de Béchar, le visiteur est accueilli par ksar Ghar diba qui se dresse majestueusement sur le flanc de la falaise surplombant Béni-Abbès. Protégé par des remparts dont subsistent encore des vestiges, il a été fondé par les Béni Hcien. Poursuivant ses pérégrinations, le visiteur est séduit par une grotte creusée à même la falaise, surmontée d'un tableau aux gravures rupestres qui attestent de la présence de l'homme dans cette région depuis des millénaires.
La source de Béni-Abbès, entourée de jardins verdoyants, a jailli selon la légende locale vers le VIe siècle de l'hégire. Elle a laissé son eau sourdre, selon des récits locaux, quand le Saint Sidi Othmane, venu d'?gypte, a bivouaqué avec son compagnon au lieu dit Hmama. Assoiffé et transi de fatigue, il avait enfoncé son bâton dans la terre meuble en ordonnant à son camarade de ne le retirer qu'après sa mort. Son compagnon exécuta ce vœu et retira le bâton de la terre laissant depuis, l'eau couler de Aïn Béni-Abbès, une eau cristalline aux vertus thérapeutiques reconnues.
Ceci pour la légende. Ce qui est par contre sûr, c'est que la zone renferme une autre richesse bien réelle celle-là et qui se résume à une palmeraie de plusieurs centaines de milliers de palmiers dattiers, un trésor inestimable et un vrai patrimoine. Irriguée grâce aux eaux de Oued Saoura et surtout par celles de la source, cette immense palmeraie constitue un des sites naturels les plus visités par les touristes. Les deux ksars que compte la ville dominent la rive droite de la vallée d'Oued Guir. Avec enfin l'ermitage du père De Foucault, le musée du centre national des recherches sur les zones arides et semi-arides, qui recèle l'une des plus importantes collection de races animales et végétales du désert, font de la région un lieu de villégiature d'un grand intérêt pour le développement des activités touristiques futures.
? ce titre, Béni-Abbès vient de bénéficier d'une opération de réhabilitation de son aérodrome, un premier pas qui en appelle d'autres. Outre ces curiosités et ces sites historiques, Béni-Abbès jouit également d'un patrimoine immatériel très riche. Et pour mettre en valeur certains de ses aspects, la ville accueille depuis quatre ans, le festival des musiques traditionnelles et populaires “Nuits de la Saoura”, un rendez-vous au cours duquel les traditions séculaires d'hospitalité de la population locale, autre atout, autre richesse, trouvent toute leur expression.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.