Les malades atteints de pathologies chroniques et détenteurs de la carte de tiers-payant doivent souvent payer de leurs propres deniers pour pouvoir continuer à se soigner. Cela est dû au fait que la caisse d'assurance oblige les médecins à prescrire pour une durée maximale de 3 mois. Quand il s'agit de boîtes de médicaments contenant assez de comprimés, le problème ne se pose pas, mais il arrive que le nombre de boîtes prescrites ne couvre pas le trimestre. C'est le cas pour certaines boîtes contenant 14 cachets ; par exemple, lorsque les pharmaciens délivrent les médicaments, ils le font par défaut (approximativement, sans atteindre la dose de 3 mois). Mais pour le malade qui veut continuer à se soigner, il est contraint d'acheter le médicament de sa poche, même s'il ne doit utiliser que la moitié de la boîte. Ces malades ne comprennent pas pourquoi la caisse d'assurance ne change pas de mode de prescription pour ces cas précis, en autorisant une délivrance de médicaments par excès (approximativement, en dépassant la dose de 3 mois), ou en permettant des prescriptions de six mois et un an.