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Bouira s'efforce de revivre
48 heures après le double attentat qui a secoué la ville
Publié dans Liberté le 23 - 08 - 2008

La journée du 20 août restera cauchemardesque pour les Bouiris. 48 heures après l'attentat sanglant, les habitants sont encore sous le choc. Vendredi, tôt le matin. La ville de Bouira est presque vide. La circulation est visiblement réduite. Au marché hebdomadaire des fruits et légumes, les gens se pressent de faire leurs courses et de rentrer chez eux. à l'hôpital Mohamed-Boudiaf, il n'y a plus la foule comme durant les deux jours précédents. C'est que les blessés ont, dans leur écrasante majorité, quitté l'hôpital. Seules deux personnes sont encore retenues pour une prise en charge psychologique, nous dit-on. Au niveau de cette structure hospitalière, les personnels médical, paramédical et administratif ont fait preuve de mobilisation et de dévouement le jour de l'attentat dans la prise en charge des victimes. Jeudi, c'est le deuil aux quatre coins de la wilaya. Contrairement aux week-ends passés, les cortèges de mariage se sont tus, laissant place aux oraisons funèbres. Les villages étaient occupés à enterrer leurs morts. C'est par centaines que les citoyens ont accompagné les victimes à leur dernière demeure. Ces victimes toutes issues, sans exception, des classes défavorisées. Dès hier, à l'hôtel Sofy où a eu lieu la première explosion et où sont tombées 11 des 12 victimes, les travaux de réparation et de réhabilitation sont lancés. Des ouvriers travaillent d'arrache pied afin de remettre en état les lieux endommagés. Au secteur militaire aussi, les travaux de reconstruction ont débuté. Des engins sont à pied d'œuvre. Maçons, ferrailleurs, coffreurs et autres ouvriers s'affairent à reconstruire la façade et la clôture démolies. La cadence est la même au niveau de la cité militaire. Les familles qui y résidaient ont toutes été déplacées ailleurs. Sur les lieux, un retraité de l'armée, visiblement attristé par l'horreur vécue à Bouira, relève ce qui, pour lui, tient du paradoxe : “J'ai passé 15 ans au mont de Zbarbar à combattre le terrorisme, et c'est dans ma cuisine que je suis blessé !” “Ceux qui veulent prendre le bâton par le milieu n'ont pas de place en Algérie, il faut choisir. Pour moi, tout est clair : le terrorisme doit être combattu sans merci”, ajoutera-t-il sur un ton déterminé. Le siège de la Chambre d'agriculture, également touché, connaît la même cadence des travaux de réhabilitation. Selon les responsables rencontrés sur place, la Chambre d'agriculture reprendra le service samedi (aujourd'hui). En face du secteur militaire, les résidants d'une villa sérieusement endommagée sont livrés à eux-mêmes. Rencontrés hier, ils n'ont pas caché leur colère. “Seul le wali est passé jeudi, puis le CTC sur son instruction. Actuellement, nous n'avons bénéficié d'aucune prise en charge matérielle. Nous sommes presque dans la rue”, se plaignent-ils. à noter que le wali s'est encore déplacé sur les lieux de l'attentat et a rendu visite aux sinistrés en leur apportant le soutien de l'état.
Abdallah Debbache

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