Liberté : Comment expliquez-vous ce résultat ? Nadjim Manseur : C'était très difficile. J'ai fait le maximum, mais il n'y avait pas de répondant. Les deux Kenyans ont imposé leur rythme à la course et je n'ai pas pu leur emboîter le pas. Pourquoi ? Mon manque d'expérience à ce niveau de la compétition a été fatal. Je n'ai que vingt ans et je n'ai pas beaucoup de courses dans les jambes. Et à ce niveau, cela ne pardonne pas, comme vous venez de le voir. Que comptez-vous faire par la suite ? Attendez-moi à Londres en 2012. Si je suis bien pris en charge avec les moyens qu'il faut et une bonne préparation, je vous promets une médaille.