En l'absence d'un plan de transport, notamment durant les week-ends et autres jours fériés, en cette période d'été, les habitants de la cité Bormadia, relevant de la commune de Relizane, se retrouvent livrés à eux-mêmes et au diktat des clandestins. Distante de plus de deux kilomètres du chef-lieu de la wilaya la cité Bormadia est considérée comme la nouvelle ville censée accueillir l'extension vers le sud de la capitale de la Mina. Pour le moment, elle sert de cité dortoir sans plus, les réalisations structurelles n'ayant pas encore suivi cette extension, pas plus que le plan de transport à même de prendre en charge les déplacements nécessaires de l'ensemble des habitants. En effet, la majorité des bus qui desservent la cité de Bormadia arrête leur service à partir de 18h00 au plus tard en été, heure butoir qui est réduite à 17h00 en hiver. Le problème s'aggrave davantage les week-ends et les jours fériés, où la plupart des bus sont autorisés par la direction des Transports à opter pour les excursions beaucoup plus rentables vers d'autres cieux de la région, voire les villes côtières en période estivale. Les dessertes de Bormadia mises ainsi en déficit obligent les usagers à s'en remettre aux taxis, parmi eux, beaucoup de clandestins. Pour cela, les citoyens de la cité Bormadia sollicitent des autorités compétentes l'élaboration d'un plan de transport avec un calendrier adéquat et en mesure de prendre en charge les exigences du service répondant à leurs besoins de déplacement, notamment, durant les week-ends et les jours fériés, à l'occasion desquels les familles se rendent visite mutuellement. Dans le même sillage, les usagers des transports de Relizane sollicitent la libération du secteur, sachant que le taxi exige 50 DA par place, pour une course intra-muros, que l'usager doit parcourir normalement seul ou accompagné, et ce, jusqu'à destination. Libre ensuite au taxi de prendre une autre course, après avoir débarqué son client accompagné ou non. Devant ce dépassement, ces usagers souhaitent la mise en exploitation de taxis collectif payables à la place et desservant des lignes à raison de 20 ou 25 DA la course. Chose que certains taxis se disent prêts à assumer, si la direction des Transports se décidait à mettre en application ces nouvelles mesures, comme c'est le cas des autres villes de l'Ouest, à l'image de Sidi Bel-Abbès, Saïda, Mostaganem, Mascara et autres grandes agglomérations. N. Aymen