Les sections syndicales des wilayas du secteur de la santé ont été invitées à organiser des assemblées générales avant le 15 septembre prochain pour permettre à la base de faire ses propositions. N'est pas écartée l'éventualité du recours à des actions de protestation à grande échelle, si la tutelle (ministère) ne prend pas en considération les revendications des employés du secteur. Dans un communiqué rendu public à l'issue de sa réunion tenue le 28 août dernier, le Conseil national de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, affilié au Syndicat national du personnel de l'administration publique (Snapap), n'écarte pas l'éventualité du recours à des actions de protestation à grande échelle, si la tutelle (ministère) ne prend pas en considération, les revendications des employés du secteur, adhérents à cette formation syndicale. Les rédacteurs du communiqué insistent sur la généralisation desdites actions et ce, à travers tout le territoire national en cas où l'administration continuerait à les ignorer. Selon le même document, les sections syndicales des wilayas du secteur de la santé ont été invitées à organiser des assemblées générales avant le 15 septembre prochain pour permettre à la base de faire ses propositions. Le Conseil national a abordé lors de sa session ordinaire, les points relatifs suivants : le dialogue avec le département de tutelle, les statuts, l'intégration des contractuels, les conditions de travail, le respect des libertés syndicales, le règlement de la situation des syndicalistes licenciés, la préservation et la rénovation des équipements des établissements de santé publics selon les normes internationales. Le Snapap invite le ministère de la Santé de prendre l'avis de tous les partenaires dans toutes les affaires concernant le secteur. Il est reproché au département de la santé d'opter pour les marginalisations desdits partenaires, ce qui se traduit forcément par l'absence de solutions pouvant sortir le secteur du marasme. À ce sujet, le syndicat fait le constat suivant : “Depuis très longtemps, les réformes hospitalières entamées par le ministère de la Santé, n'ont apporté aucune nouveauté. Ces dites réformes sont à considérer comme des anesthésiants et du bricolage”. Le Conseil national du Snapap-santé, rappelle que les syndicats indépendants ont toujours participé de manière efficace, notamment lorsqu'il s'agissait de mettre au point les statuts du secteur, de la santé bien entendu. Le Snapap se demande si le département de la santé mesure l'étendue des résultats négatifs qu'induirait cette marginalisation. Les membres du Conseil national tirent la sonnette d'alarme quant aux textes qui sont en cours et qui sont considérés comme non efficaces car : “Ils ne régleront pas les problèmes réels du secteur.” Ces mêmes textes en gestation ne répondent pas aux espérances du personnel, selon les syndicalistes du Snapap. Ces derniers insistent aussi sur la nécessité de trouver une solution aux contractuels et qui ne peut être autre, que celle de leur intégration à tous, sans quoi le secteur connaîtra inévitablement une véritable explosion dans un proche avenir. Le Conseil national se déclare, enfin, en mobilisation permanente en se réservant bien entendu le droit de recourir à des actions de protestation en cas où les pouvoirs publics persisteraient dans leur “mépris” envers les partenaires sociaux. SaId Ibrahim