La Banque mondiale a appelé hier à la fin des “restrictions à l'aide alimentaire”, dont les droits de douane et les barrières à l'exportation. Cet appel a été lancé avant l'ouverture de la troisième conférence internationale sur l'efficacité de l'aide humanitaire qui doit se tenir à Accra, la capitale ghanéenne, de mardi à jeudi, réunissant des ministres de plus de 100 pays, des dirigeants d'organisations bilatérales ou multilatérales, des donateurs et des organisations non gouvernementales. Dans un communiqué publié à Washington, la Banque mondiale a demandé “la suppression immédiate des taxes ou des restrictions sur l'aide alimentaire” et “la fin de l'interdiction des exportations par les grands producteurs, qui pénalise les pays les moins développés ou qui se retrouvent dans des situations fragiles”. “Avec 100 millions de personnes risquant de tomber sous le seuil de pauvreté du fait des prix élevés de l'alimentation, la banque appelle la communauté internationale à accroître ses contributions au programme alimentaire mondial, dont les besoins de financement ont presque doublé à 6 milliards de dollars cette année”, a ajouté l'institution.