Nul n'est prophète en son pays. Cet adage s'applique parfaitement à l'Algérien Djamel Belmadi qui vient de remporter le championnat du Qatar avec son club Lakhouya. Pour un coup d'essai, ce fût vraiment un coup de maître. Nul n'est prophète en son pays. Cet adage s'applique parfaitement à l'Algérien Djamel Belmadi qui vient de remporter le championnat du Qatar avec son club Lakhouya. Pour un coup d'essai, ce fût vraiment un coup de maître. Ce petit club qui vient d'accéder en première division a défrayé la chronique en surclassant des équipes huppées du championnat qatari. Pourtant, personne ne donnait cher de la peau de Belmadi dont c'est la première expérience en tant qu'entraîneur. L'ex-international algérien, convaincu de ces capacités, a admirablement relevé le défi en offrant le seul titre à cette équipe sur laquelle personne ne misait le moindre sou. Consultant à la chaîne Al-Jazeera, Djamel Belmadi a enfilé l'habit de l'entraîneur pour faire parler de lui. Doucement mais sûrement et tel un chevronné dans le métier, il a réussi à bousculer la hiérarchie en se classant leader depuis le début du championnat. Ce n'est donc pas un hasard si Lakhouya a remporté le titre. La rigueur de Belmadi et sa connaissance parfaite de la chose footballistique ont beaucoup pesé dans la consécration de ce club pratiquement sorti du néant. A travers ce succès, Belmadi peut maintenant aspirer à beaucoup mieux en attendant que l'Algérie lui montre de la gratitude, lui qui n'a pas hésité un instant à répondre à son appel. Dans les moments les plus difficiles, celui-ci a toujours répondu présent aux convocations de l'équipe nationale. Il a failli sacrifier sa carrière à cause de son pays. La preuve, il vient de dédier cette consécration au peuple algérien. Bien que c'est un peu trop tôt de le dire mais des joueurs comme Belmadi, Mansouri et bien d'autres méritent bien d'être récompensés pour avoir montré leur disponibilité à défendre les couleurs nationales mêmes dans les moments où les autres fuyaient l'Algérie comme on fuit la peste. Bravo Belmadi et à d'autres succès. Il le mérite si bien. Assem Madjid